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«C’est important pour dire qu’on ne se laisse pas faire» – Libération

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La manifestation à l’appel de nombreuses organisations, dont LFI et le NPA, initialement interdite, s’est déroulée dans le calme ce dimanche 21 avril à Paris, entre Barbès et République. Selon la police, elle a rassemblé 3 000 personnes.

Allait-on assister à une manifestation violente ce dimanche après-midi à Paris ? C’est en tout cas avec cet esprit de paranoïa aiguë que nous nous sommes présentés vers 14 heures à Barbès, point de rendez-vous du départ de la marche contre le racisme, à l’appel de 51 organisations dont LFI, le NPA, Attac, Solidaires et l’Observatoire national des pratiques policières et des violences. Jeudi, la mobilisation a d’abord été interdite par la préfecture de police de Paris, qui avait invoqué « risque élevé de trouble à l’ordre public ». Le tribunal administratif de Paris a finalement autorisé le défilé, mais certains médias, Europe 1 par exemple, devinaient déjà ce week-end qu’il aurait lieu. « sous haute tension ». Ils ont cité « une note de renseignement » selon lequel « une centaine de black blocs habitués à l’ultra-violence contre la police » serait présent. A l’évocation de ces mots, les souvenirs des défilés du 1er-Mai passés à courir face aux gaz lacrymogènes, des samedis de gilets jaunes craignant les grenades de désencerclement au-dessus de nos têtes, nous sont revenus à l’esprit.

« On a peur de perdre une oreille »

Sur place, au moment de la réunion, quelques centaines de personnes. Militants LFI ou Les Écologistes (ex EE-LV), sympathisants et badauds palestiniens venus grossir les rangs – environ 3,00

Cammile Bussière

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