ENTRETIEN EXCLUSIF – Le ministre de l’Intérieur démissionnaire dresse le bilan sécuritaire de ces deux semaines de compétition. 434 personnes ont été placées en garde à vue, dont 391 en Île-de-France.
LE FIGARO. – L’heure est au bilan. Quels enseignements tirez-vous de ces semaines olympiques ? ?
GERALD DARMANIN. – D’abord, la victoire des sportifs français, qui est aussi la victoire du ministère de l’Intérieur puisque 20% des médaillés sont des agents du ministère. Au-delà, ce succès est aussi l’aboutissement de quatre années de préparation intense avec une loi de sécurité globale qui modernise la sécurité privée, une loi de programmation budgétaire, une loi sur le renseignement… Depuis quatre ans, j’ai mis en œuvre le décloisonnement du ministère : via la réforme de la police nationale, entre la police et la gendarmerie, avec la sécurité privée, sans oublier les nouveaux outils numériques.
C’est une belle leçon pour nous : quand le ministère fonctionne en cathédrale et non en silo, il fonctionne beaucoup mieux. Nous avons d’ailleurs mis en place une stratégie de déploiement sur tous les fronts avec un travail en amont pour lutter contre la délinquance. Depuis plus de neuf ans, nous…
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