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Affaire Xavier Dupont de Ligonnès : ce que l’on sait de la congrégation des sœurs de Béthanie où il aurait été reconnu

Le 9 mars, une femme aurait croisé un homme ressemblant à Xavier Dupont de Ligonnès à Montferrand-le-Château, dans le Doubs. Mais que sait-on de la congrégation des sœurs de Béthanie où elle se trouvait ?

Xavier Dupont de Ligonnès vu dans le Doubs ? Une femme a signalé à la gendarmerie du Doubs l’avoir croisé lors d’une veillée de prière le 9 mars dans la communauté des sœurs dominicaines de Béthanie, à Montferrand-le-Château, à 15 kilomètres de Besançon.

Sept autres personnes présentes lors de cette veillée ont également été interrogées. Parmi eux, « « Quatre pensent que ce n’est pas du tout Xavier Dupont de Ligonnès et trois, dont celui qui a fait ce signalement, disent qu’il est possible que ce soit lui, mais aucun (des trois) ne le reconnaît formellement », a déclaré le procureur de Besançon Etienne Manteaux.

« Les gendarmes ont pu prélever des éléments, comme des canettes bues par le visiteur, qui seront analysées, ce qui doit permettre d’extraire une empreinte ADN. Elle pourra ensuite être transmise au parquet de Nantes chargé de l’enquête sur la disparition de Xavier Dupont de Ligonnès. »poursuit le magistrat.

Une ancienne confrérie

Selon le procureur, la confrérie des sœurs dominicaines de Béthanie a été fondée au XIXème siècle par le père Jean-Joseph Lataste, dont l’idée était de « réinsertion des détenus », dit Etienne Manteaux. « Les groupes de prière organisés dans la congrégation mélangent laïcs et religieux de tous âges.« , il ajouta.

Selon La voix du Nord, cette communauté qui en compte aujourd’hui 25 « sœurs » doit son nom au village où se trouve le tombeau du personnage biblique Lazare.

Situé dans le Doubs, le lieu accueille des femmes d’origines diverses, « certaines, marquées par un lourd passé, unies, sans aucune distinction, dans la consécration religieuse, à d’autres femmes issues d’une vie moins mouvementée.

Ce lieu de retraite et ouvert aux personnes à la recherche d’un « temps de renouveau spirituel ou de repos, dans le silence et le calme ».

L’homme soupçonné d’être Xavier Dupont de Ligonnès s’appelait Jean. J’y suis resté deux nuits, il a dit qu’il faisait partie de la communauté La parole de viedissoute en juillet 2023. « Il a déclaré qu’il marchait depuis sur les routes, sans papiers d’identité », dit Etienne Manteaux.

Cammile Bussière

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