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à Haïfa, les Israéliens vivent sous le feu des roquettes du Hezbollah

Selon l’armée de l’Etat hébreu, plus de 300 roquettes ont visé Israël mercredi et plus de 3 000 en deux semaines et demie. Si la plupart ont été détruits en vol, plusieurs ont touché Haïfa, troisième ville du pays, située à une quarantaine de kilomètres de la frontière libanaise.

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Des Israéliens regardent le ciel alors que des missiles tirés depuis le Liban sont interceptés par le système de défense israélien au-dessus de la ville de Haïfa, le 9 octobre 2024. (MENAHEM KAHANA / AFP)

De l’extérieur, l’annexe de l’hôtel de ville de Haïfa semble banale, mais l’essentiel est ici invisible : quatre niveaux souterrains pour abriter les activités municipales les plus importantes. « Je vis désormais sous terre et je ne fais plus mon travailexplique le maire. Je ne développe pas ma ville. Je veille juste sur elle. »

Une surveillance qui s’effectue notamment depuis un PC de sécurité doté d’écrans géants pour scanner toute la ville. « Nous disposons de centaines de caméras de vidéosurveillancedétaille Eliran Tal, porte-parole de la municipalité. Et si une roquette frappe Haïfa, nous pouvons voir où se situent les dégâts et y envoyer des forces.« 

Et cette semaine, nous avons dû intervenir à plusieurs endroits pour des roquettes non interceptées par la défense anti-aérienne ou des débris de projectiles. Le quartier où habite Aliza a été touché. Depuis son balcon très endommagé, la retraitée nous montre le cratère formé au pied de son immeuble deux jours plus tôt. « Vous voyez la zone grise, là où c’est brûlé ? Je dormais dans la chambre, mon mari regardait le football. Nous avons reçu l’alerte et nous avons couru dans la chambre qui sert d’abri. Quelques minutes plus tard, nous avons entendu un fort ‘boum’ ‘. »

Plusieurs fenêtres de l’appartement ont été brisées. Dans la rue, les assureurs travaillent toujours autour des voitures accidentées. « Ce ne sont que des dégâts matériels, ça peut toujours être réparé »met Aliza en perspective. Mais plus au nord, dans la ville de Kiryat Shmona, deux habitants ont été tués par une attaque à la roquette, mercredi 9 octobre. Cela faisait plus de deux mois que des véhicules du Hezbollah n’avaient pas tué un civil pour la dernière fois. Pour Sivan, une mère à Haïfa, la peur est omniprésente : « Nous ne sortons presque plus de la maison. Les enfants font l’école à distance. Mardi, j’ai finalement décidé de sortir. Il y a eu des alertes et les missiles ont explosé au-dessus de nos têtes. très effrayant. »

Et pour que cela cesse, Sivan compte sur la poursuite de l’offensive israélienne. « Plus l’offensive avance au Liban, plus nous recevons de missilesexplique-t-elle. Mais nous sommes prêts à supporter cela temporairement. Nous voulons changer la situation, pour qu’elle s’améliore. Quelques minutes plus tard, plusieurs explosions sourdes résonnaient encore dans le ciel d’Haïfa. Un nouveau tir de roquette fait trois blessés légers dans un autre quartier.

Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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