RAPPORTS – Candidat surprise pour tenter d’endiguer la percée annoncée du RN, l’ex-président espère surfer sur sa popularité dans son ancien fief pour revenir à l’Assemblée.
Envoyé spécial en Corrèze
Le soleil tape tellement dans la cour de cette charmante auberge corrézienne qu’il a fallu déplier les parasols. Assis, François Hollande, déjà bronzé après une première semaine de campagne à labourer la terre, baisse sa veste. « Alors, on n’est pas heureux ici en Corrèze ? On est mieux qu’à Paris de toute façon ! Vous pouvez dire merci à Emmanuel Macron pour la dissolution », lance-t-il aux quelques journalistes qui l’accompagnent ce dimanche. Entre andouillettes, saucissons, rillettes, fromages et verres de vin blanc, l’ancien président raconte sa campagne express aux élus locaux. Beaucoup ne semblent toujours pas s’en remettre. Lorsque le socialiste a annoncé sa candidature dans la 1ère circonscription de Corrèze, sous la bannière du Nouveau Front populaire, beaucoup ont eu l’impression de remonter le temps, à l’époque où le département était encore son royaume.
J’aurais pu rester dans mon rôle d’ancien président et me contenter d’observer le chaos, mais je ne l’aurais pas bien pris.
François Hollande
« Les gens qui me voient doivent penser que la situation est vraiment grave pour moi…
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