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7 des 12 jurés chargés de juger l’ancien président selectionnés

Les citoyens américains choisis devaient répondre à un long questionnaire général sur leur profession, leur situation familiale, leurs sources d’information, leurs centres d’intérêt et leur opinion sur Donald Trump.

Un processus qui prend forme. Le tribunal de Manhattan est parvenu mardi 16 avril à choisir sept des douze citoyens chargés de juger Donald Trump, dans le procès historique qui impacte la campagne de l’ancien président américain pour son retour à la Maison Blanche.

Une fois l’audience terminée, le candidat républicain à la présidentielle s’est immédiatement rendu dans une supérette de Harlem, pour faire campagne sur l’un de ses thèmes favoris, l’insécurité, et dénoncer l’immigration.

Accueilli par ses partisans qui criaient « quatre ans de plus, quatre ans de plus », il a accusé le procureur de Manhattan, Alvin Bragg, de « ne rien faire » contre le crime et de perdre son temps avec un procès contre lui.

« Juger équitablement et impartialement »

Depuis lundi, et pour la première fois dans l’histoire des Etats-Unis pour un ancien président, Donald Trump est jugé dans une affaire de paiements pour acheter le silence d’une ancienne star du porno, Stormy Daniels, à quelques jours de l’élection de 2016. qu’il a remporté de justesse contre la candidate démocrate Hillary Clinton.

Dans la salle d’audience, à la fin de la deuxième journée d’audience, six jurés, les uns fébriles, les autres souriants, ont été invités par le juge Juan Merchan à remplir une rangée de leurs loges, avant de prêter serment devant le tribunal, debout, à droite. main levée. Juste après, un septième a été à nouveau sélectionné.

Tous, citoyens anonymes plongés du jour au lendemain dans une affaire historique, ont vu leur vie passée au crible : d’abord en répondant à un long questionnaire général sur leur profession, leur situation familiale, leurs sources d’information, leurs centres d’intérêt et leur avis sur Donald Trump.

Ils ont ensuite été soumis à des questions encore plus approfondies de la part de l’accusation ou de la défense, qui ont repéré tout signe d’un éventuel parti pris à l’encontre du prévenu, jusque dans leurs publications sur les réseaux sociaux.

« La question n’est pas de savoir si quelqu’un est politiquement d’accord avec votre client. La question est de savoir s’ils peuvent le juger de manière équitable et impartiale », a rappelé le juge à la défense.

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Cammile Bussière

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