Le président français a proposé d’inscrire un principe de « préférence européenne » dans les traités européens, mais n’a pas précisé si cela impliquerait également de favoriser les entreprises européennes dans les appels d’offres publics, ce que préconise la France.
Il a déclaré que les règles de concurrence de l’UE devraient être assouplies pour ouvrir la voie aux soi-disant champions européens, un objectif de longue date pour la France et l’Allemagne.
« Nous devons assumer la responsabilité d’une évolution de notre politique de concurrence afin d’aider des champions européens à émerger », a-t-il déclaré, faisant allusion au débat sur l’assouplissement des règles européennes sur les fusions.
La BCE, mais rendez-la verte
Macron a appelé à des changements potentiellement radicaux dans le mandat de la Banque centrale européenne, poussant à une décision sur la manière d’intégrer les objectifs de croissance ou même de climat dans les objectifs de la banque. Parce que la BCE est liée par son objectif de maintenir la stabilité des prix dans l’UE, elle ne prend pas en compte les objectifs politiques dans son processus décisionnel de la même manière que d’autres banques centrales.
Macron a appelé l’UE à réviser l’application de ses règles prudentielles bancaires, arguant que le bloc ne devrait pas trop réglementer par rapport au reste du monde.
Le secteur bancaire et certains pays de l’UE ont fait pression sur l’Union européenne pour qu’il assouplisse les prochaines mises à jour de ses règles de fonds propres pour les banques, qui mettent en œuvre des normes convenues à l’échelle mondiale et mises en place après la crise financière pour réduire les risques du secteur.
