Wall Street termine en forte baisse avec les craintes géopolitiques
(Reuters) – La Bourse de New York a terminé en forte baisse lundi, les inquiétudes concernant le Moyen-Orient et la hausse des rendements obligataires ayant éclipsé les bons résultats des ventes au détail aux États-Unis en mars.
L’indice Dow Jones a reculé de 0,65%, soit 248,13 points, à 37.735,11 points.
L’indice élargi Standard & Poor’s 500 a perdu 61,59 points, soit 1,20% à 5.061,82 points.
L’indice Nasdaq Composite a chuté de 290,07 points (-1,79%) à 15 885,019.
Wall Street a toutefois débuté la séance dans le vert avec la hausse plus forte que prévu des ventes au détail américaines en mars et les bons résultats de Goldman Sachs (+2,92%), qui a fait état d’une hausse de 28%. de son bénéfice au premier trimestre, le meilleur depuis le troisième trimestre 2021, selon les données LSEG.
Cependant, les gains se sont estompés en raison des craintes d’une poursuite des hostilités entre Israël et l’Iran, et les rendements du Trésor ont grimpé, le rendement à 10 ans atteignant son plus haut niveau depuis novembre.
« Nous avons assisté à un léger rebond ce matin parce que les gens auraient pu dire ‘OK, tout s’est vendu vendredi’ en prévision de quelque chose de vraiment mauvais au Moyen-Orient », a déclaré Ken Polcari, directeur-associé chez Kace Capital Advisors à Boca Raton, Floride.
« Toutes les affaires géopolitiques vont provoquer des tensions et de l’anxiété sur le marché. Il faut enfin se rendre compte que les taux ne vont pas baisser de sitôt. C’est ce que nous dit le marché obligataire, que les taux vont augmenter. »
Chacun des 11 principaux secteurs de l’indice S&P était en baisse, l’immobilier et les services publics sensibles aux taux d’intérêt ayant tous deux chuté de plus de 1 %.
En termes de valeurs, Apple (-2,19%) a été l’un des principaux freins au S&P 500 après que les données du cabinet d’études IDC ont montré que les livraisons de smartphones du géant de la technologie ont chuté d’environ 10% au premier trimestre 2024.
Tesla a perdu 5,59% après avoir annoncé le licenciement de plus de 10% de ses effectifs mondiaux, selon une note interne consultée par Reuters.
Le groupe Salesforce a chuté de 7,28% après que Reuters a rapporté, citant une source, que l’éditeur de logiciels de relation client était en pourparlers avancés pour acquérir Informatica.
(Écrit par Chuck Mikolajczak à New York, version française Kate Entringer)