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Wall Street en hausse, deux indicateurs confirment la résilience de l’économie – 17/09/2024 à 16:31

Opérateurs de la Bourse de New York (GETTY IMAGES NORTH AMERICA / SPENCER PLATT)

Opérateurs de la Bourse de New York (GETTY IMAGES NORTH AMERICA / SPENCER PLATT)

La Bourse de New York a ouvert en hausse lundi, attirée par deux indicateurs qui témoignent de la résilience de l’économie américaine, même s’ils éloignent la perspective d’une baisse marquée des taux mercredi.

Vers 14h05, le Dow Jones était en hausse de 0,25 %, l’indice Nasdaq était en hausse de 0,75 % et l’indice élargi S&P 500 était en hausse de 0,47 %.

Lundi, le Dow Jones a clôturé à un niveau record. Mardi, en début de séance, le S&P 500 s’est approché de son plus haut historique.

Wall Street a salué les données macroéconomiques d’aujourd’hui, qui lui ont même donné un coup de pouce supplémentaire.

Les ventes au détail ont augmenté de 0,1 % sur un mois en août, contre une prévision moyenne des économistes d’une baisse de 0,2 %.

Parmi les secteurs dynamiques, le commerce en ligne, qui a profité à Amazon (+2,13%) et Shopify (+1,13%).

L’autre indicateur du jour a montré que la production industrielle a augmenté de 0,8% sur un mois en août, son rythme le plus rapide depuis février, nettement supérieur aux 0,2% attendus.

High Frequency Economics « ne voit aucune urgence ni nécessité d’un assouplissement monétaire massif à la lumière des données d’aujourd’hui », a-t-il déclaré dans une note.

« L’économie continue de croître, elle crée des emplois et l’inflation est toujours supérieure à 2%, donc je ne vois aucune raison pour que la Fed (banque centrale américaine) abaisse son taux directeur d’un demi-point », a convenu Adam Sarhan de 50 Park Investments.

La Fed se réunit mardi et mercredi pour décider de l’orientation de sa politique monétaire, le marché new-yorkais étant divisé entre les hypothèses d’une baisse d’un quart et d’un demi-point de pourcentage.

Dans le sillage des publications macroéconomiques, les taux obligataires se sont resserrés. Le rendement des obligations d’Etat américaines à 2 ans s’établissait à 3,61%, contre 3,55% la veille à la clôture.

« A la veille de la décision, les ventes au détail et la production industrielle n’aident pas du tout les partisans d’une baisse d’un demi-point », a insisté Kit Juckes, de Société Générale.

Mais certains refusent de baisser les bras et les opérateurs attribuent toujours, en moyenne, une probabilité de 65% au scénario d’une baisse d’un demi-point.

Selon Adam Button de ForexLive, cela pourrait être davantage une stratégie de couverture au cas où la Fed opterait pour un demi-point, plutôt qu’une démonstration de conviction.

Même si la Réserve fédérale choisissait de baisser son taux de seulement un quart de point, « je ne serais pas surpris si nous avions une accélération (des indices) demain », prévient Adam Sarhan.

Les investisseurs s’intéressent donc davantage, selon Kit Juckes, au taux final auquel la Fed arrivera à l’issue de son cycle de réductions, plutôt qu’à une décision ponctuelle.

En Bourse, habituellement à la traîne par rapport à ses concurrents de Wall Street, Intel faisait des vagues (+3,11%) après une série d’annonces lundi, après la clôture du marché.

Le groupe de Santa Clara (Californie) a notamment repoussé de deux ans ses projets d’usines en Allemagne et en Pologne. Il va également héberger ses activités de fabrication de puces pour d’autres entreprises dans une filiale dédiée.

Meta a progressé (+1,04%) après avoir dévoilé une nouvelle version d’Instagram pour les adolescents, qui comprend de nombreuses restrictions visant à protéger les jeunes utilisateurs des contenus préjudiciables ou des contacts indésirables.

Hewlett Packard Enterprise (HPE) a été aidé par une mise à niveau de la recommandation des analystes de Bank of America, qui voient des synergies importantes avec le fabricant d’équipements de télécommunications Juniper Networks, actuellement en cours d’acquisition.

Apple reste en retrait (-0,25%), avec un cours de bourse désormais inférieur à celui d’avant le lancement de sa nouvelle gamme de produits, dont l’iPhone 16, il y a une semaine. Microsoft (+1,76%) menace de lui ravir à nouveau son titre de première capitalisation mondiale.

Le géant des logiciels et de l’informatique à distance a capitalisé sur l’annonce d’un dividende accru et d’un nouveau programme de rachat d’actions d’une valeur de 60 milliards de dollars.

Nasdaq

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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