Marc Levy revient en direct dans «Quotidien» sur sa décision de quitter la France

Le romancier a sorti son nouvel ouvrage, intitulé La Symphonie des monstresle 9 novembre. Et si Marc Lévy décidé de consacrer son 25ème livre aux terribles enlèvements d’enfants ukrainiens par les Russes, il revient également sur sa première publication, Et si c’était vraien 2000 aux éditions Robert Laffont face à Yann Barthès. « Le succès s’est accompagné d’un dénigrement immédiat qui vous a poussé à quitter la France »» a lancé le présentateur avant d’être directement repris par l’auteur.

Au contraire, ce dernier a affirmé que le « dénigrer » – comprendre les critiques en français – a aidé. «Je n’ai jamais eu un ego assez grand pour que ça… Je pensais que ça me rendait un service en fait et puis je suis parti tout de suite. » Cependant, cette vague de haine n’a jamais été la cause de son départ de France. « Lorsque j’ai envoyé mon manuscrit à Laffont, j’ai reçu un coup de téléphone huit jours plus tard pour m’annoncer qu’ils allaient le publier. Et puis six à sept mois se sont écoulés parce que c’était les vacances du Nouvel An 2000. »

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« Je ne voulais pas de cette notoriété »

Ces mois d’attente ont fait oublier complètement à l’auteur en herbe ce qu’il s’était engagé auprès de la maison d’édition. « Je dirigeais un cabinet d’architecture, j’étais père célibataire, les journées étaient très chargées. » Mais quelques jours avant la sortie du livre, son éditeur lui propose de participer à l’émission de Bernard Pivot. «Alors je suis allé faire « bouillon de culture » C’était la plus grande peur de ma vie, tu ne peux même pas l’imaginer. Et lundi matin en arrivant au bureau, je suis monté dans l’ascenseur avec deux collègues qui m’ont dit « ah ben on va acheter ton livre, on t’a vu chez Pivot ».

Marc Lévy a alors aussitôt décrété qu’il devait partir par crainte de ces réactions. « Je suis une personne très modeste et je me suis dit qu’il était impossible que je rencontre lors d’un dîner des gens qui avaient lu mon livre. En plus, je voulais absolument rester le père de mon fils, je ne voulais pas de cette notoriété. C’est la seule raison pour laquelle nous sommes partis. »