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Victoire de Montréal : la LPHF voulait un nom uniquement en français


Pour la Ligue professionnelle de hockey féminin, il n’était pas question d’avoir deux versions pour l’équipe montréalaise. Même si le circuit évolue au Canada et aux États-Unis, le club québécois devait conserver son orthographe française.

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« Nous n’avons pas besoin de traduction. Peu importe où l’équipe joue, à New York ou à Boston, ce sera la Victoire de Montréal (ou Montreal Victory en anglais) », a expliqué Amy Scheer, vice-présidente principale, affaires et opérations de la LPHF, lundi, lors d’une visioconférence suivant le dévoilement des noms et logos des six clubs après une saison inaugurale au cours de laquelle les équipes étaient désignées par le nom de leur ville. « Nous voulions représenter Montréal et le Québec du mieux que nous pouvions, donc en français. »

«Dès qu’on a parlé de ce nom, ça nous a ramené à l’essence de Montréal, aux espoirs des partisans de gagner des championnats dans une riche histoire sportive», a-t-elle ajouté, sachant qu’on ne peut pas plaire à tout le monde.

« Les gens ont le droit d’avoir leur opinion et nous l’accueillons favorablement. Mais nous avons hâte de voir les fans mettre les logos dans les arènes et leur donner vie. Nous l’avons fait de la bonne manière. Maintenant, c’est aux fans de faire leur part », a déclaré Scheer.

Aucune exigence

Marie-Philip Poulin n’a pas exigé que le nom de son équipe soit exclusivement en français, mais elle est heureuse que la Ligue ait fait ses devoirs.

« Le français est vraiment important au Québec et il est possible de prononcer « victoire » dans les deux langues. C’est aussi important de former un tout, d’avoir un seul mot qui nous rassemble. Les francophones et les anglophones sont derrière nous et il n’y a pas de séparation », a commenté le capitaine, qui n’a appris le nom que dimanche.

Un logo populaire

Si le nom « Victoire » a reçu un accueil mitigé sur les réseaux sociaux (lire ici), le logo a plu à de nombreux supporters. Il est « influencé par le design Art déco, ajoutant une touche d’élégance et d’originalité », peut-on lire sur le compte X du groupe.

En plus du mot « Victoire », qui « représente l’esprit de compétition qui règne à Montréal », on retrouve une fleur de lys comme symbole du patrimoine québécois, un M inséré dans les ailes pour rendre hommage au grand Montréal et « évoquant la déesse de la victoire et symbolisant la force, l’agilité et la domination ».

« Il était important d’avoir un nom significatif qui relierait les fans, la ville et l’équipe », a déclaré Kanan Bhatt-Shah, vice-président de la marque et du marketing de la ligue, qui a engagé Flower Shop, basé à New York, pour développer des identités pour chaque marché. « La première fois que nous avons entendu le nom « Victoire », nous avons immédiatement eu le sourire aux lèvres. »

Bleu, beige et bordeaux

Le bleu a été ajouté au bourgogne et au beige des chandails de la première saison, un petit rappel du bleu, du blanc et du rouge des Canadiens, des Alouettes et même des Expos. En fait, les six équipes de la LPHF (Boston Fleet, Minnesota Frost, New York Sirens, Ottawa Charge et Toronto Sceptres) ont conservé leurs couleurs d’origine.

« Il y a plusieurs significations et j’espère que les gens se rendront compte de tous les efforts qui ont été faits pour que Montréal soit aussi bien représenté », a déclaré Poulin.

► Les produits dérivés de chaque équipe sont déjà en vente sur le site de la LPHF. Mais il faudra attendre la fin octobre ou le début novembre avant de voir les maillots officiels des clubs, juste à temps pour la nouvelle saison, qui comprendra 30 matchs, dont 14 à la Place Bell de Laval pour la Victoire.

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Eleon Lass

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