Les péages autoroutiers seront bientôt payables dans les bureaux de tabac, a révélé samedi 13 avril le président de la confédération nationale des buralistes. Quels sont les contours de ce nouveau système ?
Facilitez le trajet des automobilistes. C’est ce que permettra ce nouveau moyen de paiement, grâce auquel le conducteur pourra régler sa facture de péage autoroutier dans un bureau de tabac, dans les 48 heures suivant son trajet.
Dans un entretien à Ouest-France, le président de la confédération nationale des buralistes Philippe Coy a dévoilé le fonctionnement de ce tout nouveau système. Il sera d’abord mis en œuvre sur l’axe Paris-Normandie, par la SANEF (société concessionnaire d’autoroutes françaises), chargée de la gestion des péages dans les Hauts-de-France.
Ainsi, les barrières sur l’A13 et l’A14 seront remplacées par des portiques équipés de caméras. Ils prendront des photos des plaques d’immatriculation des véhicules. Leurs propriétaires auront alors 48 heures pour régler la facture de leur passage : « Cela peut se faire en ligne. Mais d’ici le second semestre, il sera possible de le régler chez votre buraliste », explique Philippe Coy.
L’automobiliste n’aura qu’à présenter son numéro de plaque d’immatriculation au buraliste, et ce dernier récupérera l’argent via le service de paiement Nirio de la Française des Jeux.
Les personnes n’ayant pas pu payer leur péage dans les 48 heures auront toujours la possibilité de le faire, après le délai, en échange d’une majoration de retard.
Avec cette nouvelle initiative lancée, la confédération nationale des buralistes étend son ambition d’élargir son champ d’activité, face à la baisse des ventes de cigarettes. Payer son péage s’ajoute ainsi à la liste des actions récemment rendues possibles sur place, à savoir payer ses taxes, ses amendes, et parfois même son loyer, pour certains locataires.
