une récolte de blé « catastrophique », « entre 25 et 30 % de récolte en moins », estime le président de la FNSEA Arnaud Rousseau
Pour faire face aux conséquences financières des intempéries, la FNSEA a demandé au ministre de l’Agriculture des « mesures de soutien classiques de l’Etat ».
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La récolte du blé est « catastrophique »affirme le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, sur franceinfo, mercredi 7 août. Il estime qu’il y aura « entre 25 et 30% de récolte en moins » cette année parce que « Les conditions climatiques ». « C’est la première fois depuis 40 ans que la France produit aussi peu de blé sur son territoire »souligne le représentant syndical.
Sur « une ferme de culture moyenne à grande échelle »qui fait « environ 150 hectares » en France, il y a « environ la moitié des céréales »explique Arnaud Rousseau. Les pertes sont donc « de l’ordre de 30 000 à 40 000 euros » pour une ferme moyenne, a-t-il dit.
Les fortes pluies qui ont frappé la France cet hiver et ce printemps pourraient également « Cela a un impact sur la qualité du blé ». « Ce n’est pas systématique, mais lorsque le blé est soumis à des précipitations comme celles-ci, de manière régulière, pendant l’été, sa qualité se dégrade »précise le président de la FNSEA. Si la qualité des céréales n’est pas bonne, « Cela diminue donc le prix payé à l’agriculteur », il continue.
Pour faire face aux conséquences financières des intempéries, la FNSEA a demandé au ministre de l’Agriculture démissionnaire, Marc Fesneau, de fournir « mesures classiques de soutien de l’État »notamment « relatif aux impôts sur les terrains non bâtis, avec exonérations sur les aides au paiement des charges sociales et fiscales ». Arnaud Rousseau espère que le « enveloppes de crise » qui sont ouverts au niveau de l’Union européenne « être rapidement activé. »
Le principal syndicat agricole est également « en pleine négociation avec les banques pour pouvoir bénéficier (…) de conditions de trésorerie »comme « des prêts avantageux à taux réduits qui permettront aux cycles d’exploitation de se poursuivre », ajoute-t-il. Pour le président de la FNSEA, « Le défi actuel est de pouvoir semer à l’automne. »