Une peine de 15 à 18 mois d’emprisonnement requise contre Hervé Pinto
Une peine de 15 à 18 mois de prison, dont une période assortie d’un sursis probatoire de 3 ans, a été requise par le parquet contre Hervé Pinto à l’issue des deux jours de procès devant la Cour de justice. Établissement correctionnel de Fort-de-France.
Après deux jours d’un procès houleux, les réquisitions tombent. Ce mercredi après-midi (24 avril), le parquet a requis une peine de 15 à 18 mois d’emprisonnement, dont 3 ans de probation avec sursis à l’encontre d’Hervé Pinto.
L’homme, âgé de 55 ans, est jugé pour « port d’arme blanche ou incapacitante de catégorie D sans motif légitime, harcèlement moral, atteinte à la vie privée par capture et trouble à la paix d’autrui par agressions sonores ». Des infractions qui auraient eu lieu entre décembre 2023 et mars 2024.
Les réquisitions de l’Avocat Général comportent plusieurs obligations :
- indemnisation des victimes
- l’interdiction de tout contact avec les victimes
- l’interdiction de séjourner dans le quartier Clouette pendant 3 ans
- l’interdiction de porter une arme pendant 3 ans.
Hervé Pinto est détenu à la prison de Ducos depuis le 10 mars pour « le non-respect des obligations liées à son contrôle judiciaire et notamment l’interdiction de se rendre au Hameau de la Pagerie, quartier Clouette aux Trois-Îlets »selon le procureur.
Jugé depuis hier (mardi 23 avril), le président du Kolektif Jistis Matinik a refusé de comparaître ce matin devant le tribunal. L’homme, qui conteste toutes les accusations portées contre lui, dénonce « un manque d’impartialité » dans ce cas.
Pour le signaler, ce dernier a décidé d’entamer une grève de la faim. Il a également refusé de comparaître devant le tribunal ce mercredi. L’audience s’est poursuivie malgré son absence.
Pour mémoire, Hervé Pinto réclame la restitution du terrain qu’il revendique, dans le quartier Clouette aux Trois-Îlets.