une ouverture maîtrisée pour la présidentielle
DÉCRYPTION – Le gouvernement a validé les candidatures d’un réformateur et d’un conservateur pragmatique dans l’espoir d’attirer les électeurs ce vendredi.
Plus de 60 millions d’Iraniens élisent ce vendredi le président de la République islamique dans un contexte interne tendu par une rébellion toujours larvée et un environnement extérieur alourdi par les risques d’extension de la guerre Israël-Hamas au Liban, contre le Hezbollah, principal allié de Téhéran au Moyen-Orient.
Après le retrait de deux candidats jeudi, quatre hommes cherchent à succéder à Ebrahim Raissi, décédé dans un accident d’hélicoptère le 19 mai, lors d’un scrutin finalement plus ouvert que prévu. D’abord parce que, contrairement à la présidentielle de 2021, l’«État profond» iranien – c’est-à-dire le guide suprême Ali Khamenei, quelques conseillers autour de lui et le Conseil des gardiens de la Constitution qui a validé les candidatures – a laissé se présenter un réformateur, Massoud Pezechkian, face aux trois autres représentants de l’aile conservatrice, voire ultraconservatrice, du régime islamique.
Lire aussiIran : quels candidats pour succéder à Raïssi à la présidence de la République ?
« Personne ne s’attendait à ce que M. Pezechkian, qui vient de…