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511 milliards de barils : la Russie a découvert des réserves de pétrole colossales en Antarctique, et c’est une mauvaise nouvelle

Depuis 1959 et la signature à Washington du Traité sur l’Antarctique, le vaste continent blanc est, d’une certaine manière, un bien commun de l’humanité, une terre intouchable sauf pour les scientifiques. Ils y disposent de nombreuses bases et peuvent mener de nombreuses recherches, notamment sur la terrible accélération du changement climatique, sur de gigantesques volcans encore méconnus.

Les scientifiques y effectuent à ce titre de nombreux forages. Et il semble que ce faisant, les Russes ont fait il y a quelques années une découverte aussi majeure qu’inquiétante – ou du moins l’ont annoncée.

511 milliards de barils de pétrole découverts sous l’Antarctique

Comme le rapportent Newsweek ou The Daily Telegraph, ils auraient détecté un monde souterrain colossal regorgeant d’une pléthore de gaz et de pétrole. De quoi potentiellement rebattre les cartes énergétiques et géopolitiques mondiales, et mettre un dernier frein à la transition de la Terre de sa dépendance aux hydrocarbures vers des énergies qui ne la transforment pas en une boule brûlante invivable.

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Expédition Shackleton : ils ont survécu 18 mois dans les glaces de l’Antarctique

Dès 2023, Le Matin faisait état d’inquiétudes internationales autour d’un navire russe nommé Akademik Alexandre Karpinski, faisant la navette entre Le Cap, l’Afrique du Sud, et le continent blanc.

La raison de cette crainte, exprimée par les militants du climat, est résumée par le Daily Telegraph : si les scientifiques à bord du bateau d’exploration polaire partaient en mission de forages et d’études géologiques et sismiques, ceux-ci semblaient destinés à rechercher du pétrole ou du gaz naturel. réserves naturelles en Antarctique, malgré l’interdiction internationale de son exploitation.

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Ce que les hommes et les femmes de RosGeo, un géant russe, ont expliqué avoir trouvé, a dépassé de loin les craintes ou les espoirs, selon le côté de la barrière derrière lequel on se trouve. Suite aux estimations faites par des scientifiques russes, Newsweek parle d’une réserve colossale de 511 milliards de barils d’or noir détectée dans la « partie britannique » (même si ces nationalités n’ont pas vraiment de sens) du continent blanc.

511 milliards de barils de pétrole ? Pour vous donner une idée, comme le calculent les médias américains, cela équivaut à 10 fois la production de la mer du Nord au cours des 50 dernières années. Soit, selon les chiffres donnés par le Daily Telegraph, près du double des réserves connues de l’Arabie saoudite, géant mondial du secteur. De quoi faire tourner bien des têtes.

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L’Antarctique, un continent inviolable mais très convoité

Cette possible découverte, que le Daily Telegraph remonte à 2020, en pleine crise aiguë et mondiale du coronavirus, est passée quelque peu sous le radar. Quatre ans plus tard, elle pose à nouveau des questions, par l’intermédiaire des parlementaires britanniques.

Ils s’inquiètent des visées un peu plus que scientifiques que pourrait avoir la Russie de Vladimir Poutine, certes signataire du Traité sur l’Antarctique mais dont on connaît la vision très particulière du respect des frontières internationales, notamment (mais pas seulement) depuis l’invasion généralisée de l’Antarctique. Ukraine en février 2022.

« On craint que la Russie ne collecte des données sismiques qui pourraient être interprétées à des fins de prospection plutôt que de recherche »expliqué à les membres du Parlement Britannique, tout en discrétion, Klaus Dodds, expert de l’Antarctique et professeur de géopolitique au Royal Holloway College.

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Plus directement, la recherche russe pourrait ainsi, selon lui, constituer « une décision consciente d’affaiblir les normes liées à la recherche sismique en Antarctique, et à terme un premier pas vers de futures opérations d’exploitation ».

Si la Russie continue d’assurer aux autres nations que seule la science l’intéresse en la matière, on sait combien elle est sensible à son propre pétrole, élément clé de la guerre en Ukraine placé sous sanctions par une partie occidentale, et dont elle disposait des flux. rediriger, mais à un prix rabaisvers l’Inde ou la Chine, parfois avec l’aide de sa vaste (et dangereuse) flotte fantôme.

De la découverte à l’exploitation, il n’y a pas qu’une étape mais dix, mais personne ne sait quelle pourrait être finalement l’attitude de la Russie face à de telles réserves, si importantes qu’elles suffiraient à satisfaire la soif mortelle d’hydrocarbures du monde pendant encore quatre décennies. .

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La Chine, qui depuis plusieurs années et comme l’expliquait récemment RFI, a ouvert une cinquième base sur le continent blanc et cherche également à se positionner comme une nation majeure de l’Antarctique, est également une grande consommatrice d’hydrocarbures. Peut-être qu’elle pourrait alors aussi avoir son mot à dire sur ces vieilles normes d’exploitation des ressources des terres du sud – ou au contraire freiner les objectifs lointains de la Russie.

Peut-être que Vladimir Poutine et Xi Jinping en parleront lors de la visite du premier à Pékin cette semaine, rapportée par Le Figaro ?

Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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