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une base de la coalition antidjihadistes visée par des roquettes tirées d’Irak

Des recherches ont été lancées dans la province irakienne de Ninive, au nord du pays, après des tirs de roquettes, dans la soirée du 21 avril, sur une base de la coalition internationale antijihadiste en Syrie.

Une base de la coalition internationale antijihadiste en Syrie a été visée dimanche 21 avril par des roquettes tirées dans la soirée depuis l’Irak voisin. UN « vaste opération de recherche et d’inspection » a été lancée dans la province irakienne de Ninive, au nord du pays à la frontière avec la Syrie, pour retrouver les auteurs de la fusillade, a expliqué dans un communiqué, une cellule médiatique des forces de sécurité irakiennes, qui a retrouvé et incendié le véhicule utilisé pour effectuer ces lancements.

« Des éléments hors-la-loi ont visé avec des roquettes une base de la coalition internationale au cœur du territoire syrien, vers 21h50 » (20h50, heure de Paris), précise le texte. Un responsable de la province de Ninive, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a confirmé que « tirs de roquettes » avaient été menées depuis une zone située au nord de Mossoul, dans le district de Zoumar.

Il s’agit de la première attaque d’envergure contre les troupes de la coalition dirigée par Washington, après plusieurs semaines de calme. Cet hiver, des factions armées pro-Iran ont mené des dizaines de tirs de roquettes et de drones contre des soldats américains déployés au Moyen-Orient.

Interrogé par l’Agence France-Presse (AFP), le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, a rapporté « Plusieurs roquettes tirées depuis le territoire irakien vers la base de Kharab Al-Jir » quelles maisons « Forces américaines » dans le nord-est de la Syrie. Ces roquettes, dont au moins une est tombée dans l’enceinte de la base, selon M. Abdel Rahmane, ont été précédées de l’envoi d’un drone appartenant aux factions pro-iraniennes qui a été abattu.

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La Résistance islamique en Irak accusée

L’OSDH, qui dispose d’un vaste réseau de sources dans toute la Syrie déchirée par la guerre, a accusé la Résistance islamique en Irak, une nébuleuse de combattants de groupes armés pro-iraniens. C’est cette même nébuleuse qui a mené entre mi-octobre et début février la plupart des attaques contre les soldats américains de la coalition, en Irak et en Syrie. Dans ses communiqués, le groupe affirme agir en solidarité avec les Palestiniens, sur fond de guerre à Gaza.

Une attaque de drone le 28 janvier a tué trois soldats américains en plein désert jordanien, à la frontière syrienne. En représailles aux attaques contre son personnel, Washington a durci le ton et mené plusieurs frappes en Irak mais aussi en Syrie contre des factions pro-iraniennes.

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Les États-Unis déploient environ 2.500 soldats en Irak et près de 900 en Syrie voisine, engagés dans la coalition internationale qu’ils ont créée en 2014 pour lutter contre le groupe État islamique (EI).

Les tirs de roquettes de dimanche soir interviennent dans un contexte régional de plus en plus difficile, alimenté par la guerre à Gaza et les tensions entre Israël et l’Iran. Tôt samedi, un  » explosion «  sur une base militaire en Irak a fait un mort et huit blessés, les responsables de la sécurité citant un  » bombardement «  contre les anciens paramilitaires pro-iraniens du Hachd Al-Chaabi. Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (CentCom) a nié toute implication. Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a refusé tout commentaire.

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Le Monde avec l’AFP

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Eleon Lass

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