Un policier de l’OFAST abattu en dehors de son service à Cayenne
Par Stéphane Cazaux
Lundi 26 août 2024 à 13h58 – Mis à jour le lundi 26 août 2024 à 15h35
Un policier de 36 ans a été abattu à Cayenne (Guyane française) alors qu’il n’était pas en service, dimanche matin, dans des circonstances encore floues. Il était affecté à l’antenne de Cayenne de l’Office de lutte contre les stupéfiants (OFAST). Son corps a été découvert dans les parties communes d’un immeuble de la résidence Cœur-de-Bambou, selon une source proche du dossier, confirmant une information de l’AFP. Le 1er.
Dans un communiqué de presse ce lundi après-midi, le parquet de Cayenne a indiqué que la victime avait été retrouvée « inanimé (…) gisant dans le hall d’un des immeubles de cette ville ».
« Les policiers intervenus ont alors découvert le corps sans vie d’un homme allongé sur le dos, le visage caché par un sac porté en bandoulière. »détaille la même source. La police a été alertée vers 12h30 « Suite à trois coups de feu ».
Munitions de calibre 9 mm
Les secours n’ont pas pu sauver le fonctionnaire mortellement blessé par balle à la tête. Selon nos informations, cet officier était actuellement en arrêt maladie et rencontrait des difficultés professionnelles. Le parquet confirme que le fonctionnaire était en arrêt maladie « depuis plusieurs semaines ». Au cours des investigations sur la scène du crime, les enquêteurs ont découvert « trois étuis et une balle non tirée, tous correspondant clairement à des munitions de 9 mm ».
« C’était un policier sérieux et fiable »souligne une source policière. Le fonctionnaire travaillait depuis près de deux ans dans cette antenne de l’OFAST, après être notamment passé par le Service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne (SDPJ 94), toujours selon nos informations. « Il avait exprimé le souhait de revenir travailler en métropole dans un avenir proche. »poursuit la même source policière.
Pour l’heure, on ignore dans quelles circonstances ce policier a été abattu et s’il a pu être identifié par son ou ses agresseurs, en fuite. Une enquête pour « assassinat » a été ouverte, ajoute le procureur, qui retient donc à ce stade la préméditation dans cette affaire pénale. Les investigations ont été confiées
« au service de police judiciaire territoriale de la Guyane, conjointement avec la section de recherche de la Guyane pour ce qui concerne les constatations de police technique et scientifique ».