Voir deux joueurs français sélectionnés aux premières places de la draft NBA serait « un moment extraordinaire pour la France »a estimé mardi Alexandre Sarr, attendu avec Zaccharie Risacher pour former ce duo historique, mercredi.
« Cela signifierait beaucoup pour moi », a expliqué l’intérieur de 2,13 m, qui a joué en Australie pour les Wildcats de Perth la saison dernière.
« J’ai joué avec Zaccharie trois années de suite »en équipe de France jeunes, avec deux médailles mondiales en jeu, a rappelé Alexandre Sarr (19 ans) lors de la conférence de presse préalable à la sélection.
« Nous avons grandi ensemble »a déclaré Zaccharie Risacher (19 ans également), attendu en première position jeudi soir, devant son compatriote, après une brillante saison avec Bourg-en-Bresse. « Aujourd’hui, nous sommes à New York et nous allons réaliser notre rêve. C’est gros. »
Si le scénario avancé par presque tous les spécialistes se réalisait, la France deviendrait le troisième pays, après les États-Unis et le Canada, à placer un joueur en tête de la draft deux années de suite.
« Si quelqu’un nous avait dit cela l’été dernier, que nous serions dans cette situation, nous ne l’aurions probablement pas cru »a concédé Alexandre Sarr.
En 2023, Victor Wembanyama a été sélectionné en premier, par les San Antonio Spurs. Cette année, Atlanta sera la première franchise à choisir, suivie par Washington.
Le prometteur Zaccharie Risacher de JL Bourg lors de la rencontre avec la presse à New York le 25 juin 2024 à la veille de la draft NBA / TIMOTHY A. CLARY / AFP
« C’est incroyable de voir à quel point cette nation grandit » dans le monde du basket, s’émerveille Zaccharie Risacher. « J’ai hâte de voir d’autres joueurs (français) arriver à la draft. »
Pas moins de quatre ressortissants français sont annoncés au premier tour, selon les pronostics.
« Cela doit inspirer les Français, voire le monde », a ajouté Tidjane Salaün, l’ailier choletais qui était également attendu dans le top 10 jeudi. « Avoir plusieurs personnes d’une même nation signifie que rien n’est impossible. Il ne s’agit pas seulement des États-Unis. »
