Suivant… Les dépôts de bilan et autres faillites d’équipementiers se succèdent à un rythme fou. C’est désormais au tour du géant français GMD…
À qui le tour? Qui sera la prochaine sur la liste des entreprises à se mettre à genoux ? Voire même les deux… Quoi qu’il en soit, ce mardi au ministère de l’Economie et des Finances, l’exécutif va tenter, avec les syndicats, de sauver le soldat du GMD, un géant en matière de sous-traitance automobile spécialisée dans l’emboutissage et la production de pièces en aluminium (fonderie) et en plastique pour les plus grands constructeurs automobiles tels que Renault et Stellantis et Porsche.
Nouvelle victime collatérale
Un Groupe qui emploie 5 259 salariés (fin 2023) dans le monde, dont 1 825 en France et réalise près d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires ! Mais un groupe en proie à des difficultés majeures, victime collatérale de tout un secteur qui va mal, notamment à cause du ralentissement brutal des ventes de véhicules électriques en Europe notamment, et de la délocalisation des sites de production hors de France. Ainsi, après Valeo, MA France (Seine-Sainte-Denis), Dumarey Powerglide (Bas-Rhin) ou encore Impériales Wheels (Indre), c’est au tour de GMD de devoir faire face à une situation économique extrêmement délicate qui inquiète ses salariés, dont certains ont manifesté, avec d’autres collègues, leur désarroi ce jeudi à l’entrée du Mondial de l’Automobile de Paris.
Journaliste automobile numérique depuis de nombreuses années, j’ai également un goût prononcé pour le sport automobile.
Publié le 21/10/2024 à 08h50
