Cartels et organisations criminelles font pression sur les candidats aux élections municipales du 2 juin dans l’espoir de maintenir leur influence. Une trentaine ont déjà été assassinés dans le pays.
Un candidat aux élections municipales dans l’Etat mexicain de Morelos (centre) a été assassiné mardi et un autre blessé dans l’Etat de Jalisco (ouest), ont annoncé les autorités locales. Ces crimes surviennent à quelques jours des élections du 2 juin au cours desquelles les Mexicains choisiront leur nouveau président ainsi que plus de 20 000 dirigeants nationaux et locaux.
La campagne électorale a été marquée par de nombreuses violences attribuées au crime organisé contre des candidats, dont une trentaine ont été assassinés, selon l’organisation Data Civica. Le gouvernement mexicain, de son côté, dénombre 22 tués.
Pression sur les candidats
Dans l’État de Morelos, le candidat aux élections municipales de la ville de Cuautla, Ricardo Arizmendi, a indiqué le gouvernement de cet État. Selon les médias locaux, il a reçu cinq balles dans la tête par deux individus qui ont pris la fuite à moto. Dans l’État de Jalisco, Gilberto Palomar, candidat à la mairie de la ville d’Encarnacion de Diaz, a été abattu de quatre balles dans une maison alors qu’il préparait sa campagne électorale avec deux collaborateurs, selon le chef de la sécurité de cet État, Ricardo Sánchez Beruben.
Les cartels de la drogue et d’autres organisations criminelles font pression sur les candidats de tous les partis dans l’espoir de maintenir leur influence après les élections. Selon les autorités, ils cherchent également à imposer leurs candidats, en choisissant un seul et en interdisant aux autres de se présenter sous peine de mort.
