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Un cadeau empoisonné ? La limousine russe offerte par Vladimir Poutine à Kim Jong-un aurait contenu des pièces détachées en provenance de Corée du Sud

l’essentiel
Lors d’une récente visite en Corée du Nord, Vladimir Poutine a offert à Kim Jong-un une limousine de fabrication russe, qui aurait contenu des pièces détachées provenant de… Corée du Sud.

Vladimir Poutine et Kim Jong-un rient au volant d’une limousine russe… La scène surréaliste a fait le tour du monde il y a deux semaines lors de la visite officielle du président russe en Corée du Nord.

\ud83c\uddf7\ud83c\uddfa\ud83c\uddf0\ud83c\uddf5 Images de Poutine et Kim Jong-un dansant sur un Aurus

Lors de la visite de Vladimir Poutine à Pyongyang, le président russe et dirigeant de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), Kim Jong-un, passera une journée dans la limousine russe Aurus. pic.twitter.com/n19yNqyxwW

— RT Play en espagnol (@RTPvideos) 20 juin 2024

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Pour l’occasion, le maître du Kremlin n’est pas venu les mains vides et a donc offert au dictateur cette imposante (3,1 tonnes ; 600 chevaux) et luxueuse voiture : une Aurus Senat produite par Sollers. Comptez environ 500 000 euros pour un véhicule d’entrée de gamme de la marque, qui se veut l’équivalent russe de Rolls Royce, précise Reuters.

Le président russe Vladimir Poutine et le leader nord-coréen Kim Jong-un se déplacent à bord d’une voiture Aurus à Pyongyang, en Corée du Nord. Plus de photos de la semaine : https://t.co/kItQ0Umdiy \ud83d\udcf7 KCNA

— Reuters Pictures (@reuterspictures) 21 juin 2024

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Il y a cependant un petit problème : l’agence de presse londonienne, qui a pu obtenir des documents douaniers, révèle que l’entreprise a eu recours à l’importation de divers équipements pour la fabrication de ses voitures. Et ce à hauteur de 34 millions de dollars entre 2018 et 2023.

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Parmi tous ces équipements, des pièces de carrosserie, des capteurs, des commandes programmables et des interrupteurs proviendraient de Corée du Sud, le tout pour une valeur estimée à 15,5 millions de dollars. Il est donc un peu cocasse d’offrir au dictateur nord-coréen un véhicule qui comprend potentiellement des pièces détachées provenant du voisin du sud. Pour rappel, en janvier dernier, Kim Jong-un avait notamment affirmé que la Corée du Sud était son « principal ennemi ».

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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