Trump lance sa propre plateforme de crypto-monnaie, mais dans quel but ?
Cette nouvelle aventure trumpienne n’est pas sans rappeler d’autres initiatives controversées de l’ancien président. La tristement célèbre Trump University, accusée d’avoir escroqué ses étudiants, s’est soldée par un règlement à l’amiable de 25 millions de dollars. De quoi éveiller les soupçons sur ses nouvelles promesses financières.
Trump n’est pas un nouveau venu dans le monde des cryptomonnaies. Orateur vedette de la conférence Bitcoin à Nashville cette année, il a promis de licencier Gary Gensler, président de la SEC (Securities and Exchange Commission) et bête noire des aficionados des cryptomonnaies. Ses états financiers révèlent entre 1 et 5 millions de dollars investis dans un » clé virtuelle ethereum « , sans parler des 7,2 millions de dollars récoltés grâce à trois collections de NFT (Non-Fungible Token).
L’histoire récente invite toutefois à la prudence. Les acheteurs de NFT de Trump ont vu la valeur de leurs investissements fondre comme neige au soleil, certains jetons perdant leur valeur presque instantanément. En avril, le volume des échanges de NFT de Trump avait chuté de 99 %, un effondrement stupéfiant qui a soulevé des questions sur la pérennité de ses activités numériques.
Les experts restent sceptiques quant aux promesses d’inclusion financière du plan Trump. Le Center for American Progress n’a trouvé « aucune aucune preuve systématique que les transactions cryptographiques sont moins chères que les transactions financières traditionnelles « Todd Phillips, ancien directeur de la réglementation financière chez CAP, prévient : » Encourager les gens à utiliser leurs salaires durement gagnés ou leurs économies pour acheter des actifs à haut risque pourrait avoir l’effet inverse. » de l’inclusion financière tant vantée.