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Trois chasseurs attaqués par une cinquantaine de migrants


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Les migrants ont violemment attaqué le groupe alors qu’ils s’étaient réfugiés dans leur cabane de chasseurs. Ces derniers ont vu leurs véhicules endommagés et ont signalé le vol de leurs effets personnels.

Trois chasseurs se sont retrouvés confrontés à une cinquantaine de migrants alors qu’ils étaient en poste dans leur refuge de Tardinghen, sur la Côte d’Opale (Pas-de-Calais), dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 septembre, a-t-on appris. Le Figaro avec les gendarmes, confirmant une information de France Info Ils étaient accompagnés d’un enfant de trois ans, a précisé le président de la fédération nationale des chasseurs, Willy Schraen. Une enquête a été ouverte et la brigade de Marquise (Pas-de-Calais) est chargée des investigations, a également indiqué la gendarmerie.

Canards décapités

Vers 4 heures du matin, les trois chasseurs de canards étaient postés dans leur cabane. Soudain, selon leur récit, plusieurs dizaines d’hommes surgirent de l’obscurité et attaquèrent la cabane. « Ils ont essayé de pénétrer dans la cabane avec des barres de fer, des machettes et des battes de baseball »continue Willy Schraen, qui félicite les chasseurs d’avoir gardé leur sang-froid. Pour lui, les trois hommes auraient pu « Ayez un réflexe de survie et tirez dans la foule avec des armes de chasseil précise, mais heureusement, ils ne l’ont pas fait. Les chasseurs ont cependant fait usage de leurs armes pour effrayer le groupe, a indiqué l’armée. Les voitures des chasseurs ont été endommagées et plusieurs effets personnels ont été volés.

Il s’agissait de migrants qui n’avaient pas réussi à traverser la Manche pour rejoindre l’Angleterre, empêchés par la police plus tôt dans la nuit, ont indiqué lundi les gendarmes. FigaroC’est au cours de leur fuite que les migrants ont ensuite croisé les chasseurs.

La porte de la cabane a résisté jusqu’à l’arrivée de la police peu après. Les migrants ont alors pris la fuite et aucun d’entre eux n’a été arrêté. Les trois chasseurs et le petit garçon ont été retrouvés sains et saufs. « Nous avons évité de justesse la catastrophe ! »prévient Willy Schraen. Depuis cet été, ces attaques violentes entre migrants et chasseurs se multiplient, poursuit-il. « Nous travaillons en étroite collaboration avec les forces de l’ordre. » En effet, avec seulement 200 gendarmes déployés sur les 147 kilomètres de côtes, il est difficile pour les agents de concentrer leur attention sur tous les fronts. « Nous sommes leurs yeux et leurs oreilles »confie le président de la fédération.

« Mais tout cela finira très mal. »il soupire, ajoutant que personne ne marche plus sur les dunes du Pas-de-Calais en fin de journée et en soirée.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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