Trois anomalies détectées par la police nucléaire
Des alertes, apparemment sans conséquences. EDF a déclaré trois « événements significatifs de sûreté » sur des équipements du réacteur EPR de Flamanville depuis sa mise en service début mai, des anomalies liées au non-respect des règles d’exploitation mais sans conséquences pour « les personnes et l’environnement », a-t-on appris auprès de l’ASN, l’organisme de surveillance de la sûreté nucléaire.
« Depuis la mise en service du réacteur (le 8 mai, NDLR), l’exploitant a déclaré plusieurs événements significatifs de sûreté, dont trois classés au niveau 1 de l’échelle INES », a indiqué mardi l’ASN dans une lettre d’information sur son site Internet.
Suspension temporaire des « opérations de démarrage »
L’échelle INES comporte huit niveaux allant de l’écart (0) à l’accident majeur (7). Ces incidents ont conduit EDF à « suspendre temporairement les opérations de démarrage des réacteurs le temps d’analyser les causes profondes des événements signalés, de mettre en œuvre les actions correctives et de sécuriser les activités futures pour la poursuite du démarrage des réacteurs ».
Contacté, EDF a indiqué que des « temps d’arrêt » ont été constatés pour « prendre en compte le retour d’expérience de ces événements », sans que cela ne remette en cause le calendrier de redémarrage du réacteur.
« Ces événements constituent des anomalies sans réelle incidence sur la sûreté des installations. Ils concernent le non-respect d’une exigence ou d’une spécification précisée dans les règles générales d’exploitation », souligne EDF dans une note d’information, détaillant la nature de ces incidents sur des équipements de sûreté, survenus entre le 15 mai et le 3 juin.