Top 14 – Le baromètre de Montpellier – Stade français : Macalou, Segonds portent Paris, la conquête de Montpellier en souffrance
Le Stade Français s’est imposé 12 à 10 à Montpellier au terme d’une rencontre très serrée. Le troisième trio international a été précieux sur les points chauds, l’ouvreur n’a pas fait à cent pour cent, mais il a assuré l’essentiel.
Les sommets
D’accord, il a reçu un carton jaune pour une altercation avec Paul Willemse. Mais quel travail de la troisième ligne internationale. Il n’a pas montré le côté le plus spectaculaire de son jeu. Mais il nous a semblé très précieux sur les points chauds avec une vraie science du scratch. Il pourrait très bien revenir chez les Bleus, peu s’en plaindraient.
Ce match très fermé où les défenses dominaient les attaques, a été amené à mettre en valeur ses qualités, notamment son jeu de jambes occupant. Il sait aussi trouver des touches longues qui pèsent sur le match. Il a fait le boulot pour le Stade Français avec un drop familial décisif, certes, il a raté deux penaltys et un drop lointain, mais son bilan a été positif. Il a marqué tous les points de ce succès à l’extérieur sans aucun essai.
Dans le match des homonymes, a-t-il comparé à son compatriote du Stade Français, Peniasi a priori mieux servi mais un peu moins lucide. Le Montpelliérain Dakuwaqa a fait ce qu’il a pu pour améliorer les quelques ballons touchés. Il a su provoquer des progrès et faire planer l’ombre d’une menace sur la défense parisienne.
Les flops
- L’alignement de Montpellier
Le pack MHR ne nous aura pas impressionné en conquête. Il a été vraiment mis à rude épreuve par les Parisiens. C’était très clair en touche en première mi-temps. On a relevé quatre, voire cinq ballons volés par les sauteurs parisiens sur une remise en jeu adverse, sans que les Héraultais puissent leur rendre la pareille. Dans ces cas-là, il est difficile de définir directement qui est responsable, même si dans ces cas-là, on pense toujours au talonneur-lanceur, Christopher Tolofua. Mais ce choix est souvent réducteur.
Le trois-quarts central sud-africain nous a habitué à mieux. Il n’était pas bourré de bonnes couilles, c’est vrai. Mais on s’attendait à un ou deux exploits qui ne sont pas arrivés. Il ne savait ni ne pouvait jouer son rôle de dynamiteur. Il n’a rien changé à ce match peu spectaculaire.
Le pilier gauche de Montpellier a forcément souffert tant la mêlée du MHR a dominé tout au long de la rencontre. Face à Paul Alo-Emile, l’un des meilleurs spécialistes du Top 14, il n’a pas vraiment pu résister. Cela dit, les autres joueurs du cinq de pointe montpelliérain n’ont pas fait beaucoup mieux. Au total, la mêlée du MHR a été pénalisée six fois.