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Top 14 – Clément Poitrenaud (Toulouse) avant d’affronter Bordeaux-Bègles : « Pour moi les « Galactiques », c’est ceux qui gagnent les matches qui comptent »

Avant de recevoir l’UBB ce week-end, Clément Poitrenaud, l’entraîneur des trois-quarts toulousains, est revenu sur la finale de l’an dernier qui a vu ses joueurs balayer les Bordelais. Même si pour lui, cette nouvelle rencontre sera bien différente.

Du côté de Bordeaux-Bègles, on parle de revanche, pensez-vous que les joueurs montreront un autre visage qu’en finale ?

Je ne suis pas un devin. Ce qui est sûr, c’est que de notre côté, on n’a pas parlé de ce match depuis un moment. Les seuls qui en parlent, ce sont les médias et peut-être les Bordelais. Nous sommes concentrés sur nos nouveaux objectifs et notre nouvelle saison. Ils voudront évidemment montrer un autre visage. Un score aussi lourd lors d’un match de phase finale ne reflète évidemment pas la qualité de leur saison et de leurs joueurs. Compte tenu de leur début de championnat de qualité, on s’attend à un match difficile.

Peut-on imaginer un match spectaculaire ?

Chaque rencontre a sa vérité. Tout le monde s’attend à un match spectaculaire car ce sont deux équipes qui ont tendance à produire du jeu. Désormais, il y aura des combats sur toutes les lignes. Après, est-ce qu’une défense prendra le pas sur une des attaques ou va-t-on se lancer dans un match « jambon et haricot » et elle attaquera de partout ? Je ne suis pas sûr. Nous voulons tous du bon rugby mais chaque match a sa propre vérité.

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Ce match contre un prétendant au titre compte-t-il plus qu’un autre ?

Les médias parlent de ce match depuis 3 semaines donc forcément ça rend le match spécial. Là, on parle de Bordeaux parce que c’est le match du week-end, mais la semaine prochaine on parlera de Castres avec le même niveau d’investissement.

Mais est-ce quand même un grand plaisir d’accueillir cette belle équipe ?

Bien sûr ! C’est un grand honneur d’accueillir cette grande équipe chez nous. On sait que ce sera difficile, on sait que ce sera dur, ils veulent évidemment jouer un match différent de la finale.

Ils veulent faire un match différent de la finale

Parlez-vous entre vous des « Galactiques » de la ligne arrière de l’UBB ?

Sur un ton plaisantant uniquement. Pour moi les « Galactiques », ce sont ceux qui gagnent les matchs qui comptent.

Comme l’UBB, vous avez repris l’entraînement tardivement, mais vous êtes les équipes qui démarrent le mieux.

Cela montre qu’en peu de temps, si vous vous organisez correctement, vous pouvez rattraper le temps perdu. Ce temps de repos était nécessaire pour les deux équipes. Ils ont bien travaillé et il y a aussi une forme de continuité par rapport à la saison dernière. Les effectifs ont peu changé, les Bordelais se sont un peu plus renforcés que nous, mais globalement les équipes sont stables, les joueurs se connaissent bien, le système a un peu évolué mais il n’y a pas eu de révolution majeure. Travailler dans la continuité permet de garder ses repères. La préparation physique reste à régler mais avec un effectif stable on peut l’intégrer au rugby et gagner du temps.

Avant de recevoir l’UBB, Clément Poitrenaud, l’entraîneur des trois-quarts toulousains, est revenu sur la finale de l’an dernier qui avait vu ses joueurs balayer les Bordelais. Même si pour lui, cette nouvelle rencontre sera bien différente.

L’entretien : https://t.co/ltWlREV6Bp pic.twitter.com/20bBEAdCov

– RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) 27 septembre 2024

L’une des rares distinctions à avoir échappé à « La Nuit du Rugby » est l’essai de la saison avec Ange Capuozzo. Que représente-t-il pour toi ?

Cela reflète l’état d’esprit des garçons la saison dernière. Cette envie de jouer même une fois le match presque terminé, cette envie des remplaçants d’apporter aussi leur contribution à cette finale. Quand on est entraîneur, c’est beaucoup de fierté. Mais comme nous l’avons souvent dit, ces joueurs arrivent quand même à nous surprendre même si nous avons vécu beaucoup de choses ensemble depuis maintenant 7 ou 8 ans. Mais tout cela est lié au contexte particulier de cette finale où nous avions un niveau de confiance extraordinaire. Ils auraient pu tout essayer, ça aurait marché. Nous aimerions que cela soit reproductible chaque week-end, ce n’est malheureusement pas possible. Ce qu’il faut surtout retenir, c’est par exemple la première action du match où on perd le coup d’envoi, on défend pendant 3 minutes et on finit par les repousser de 20 mètres. C’est aussi l’un des symboles de cette finale. Il faudra réussir à combiner les deux ce week-end. Nous cultivons cette envie de jouer, mais pas au détriment de la lutte et de notre conquête qui sont les bases de notre rugby.

Cammile Bussière

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