Leader de D1 Arkema, l’équipe féminine de l’Olympique Lyonnais n’est pas encore sacrée championne de France, en raison des barrages. Un format où, pour la première fois, les quatre équipes les mieux classées s’affronteront pour déterminer qui sera titrée. Un format loin d’être apprécié par le directeur général de l’OL féminin Vincent Ponsot.
Le championnat est terminé, et l’Olympique Lyonnais est leader avec 11 points d’avance sur le PSG. Au vu du classement, les Lyonnaises devraient être sacrées championnes de France, mais ce n’est pas encore le cas. Pour cause, le nouveau format des play-offs est en place depuis cette saison. Ainsi, l’OL, le PSG, le Paris FC et Reims sont candidats au titre.
Le concept est simple, les quatre équipes les mieux classées de D1 Arkema croiseront le fer sous la forme de deux demi-finales sous forme d’un seul match à élimination directe. Face au Stade de Reims au Groupama Stadium, les Gones n’apprécient pas l’initiative.
« Ce n’est ni culturel ni juste en termes de méritocratie »
Lors d’un entretien au Progrès, le directeur général de l’OL féminin Vincent Ponsot a dénoncé une injustice envers ses joueuses : « Je peux peut-être comprendre que les autorités soient vexées de voir l’OL remporter le championnat chaque année. Mais je ne trouve pas opportun que les meilleures La solution est d’instaurer des play-offs. Ce n’est ni culturel ni équitable en termes de méritocratie.
Finaliste de la Ligue des Champions où l’attend le FC Barcelone, l’OL n’est pas encore assuré de participer à la prochaine Coupe d’Europe. Pour cause, une petite finale se jouera entre les deux équipes perdantes de la demi-finale des barrages. Comme l’exige le règlement, les deux finalistes et l’équipe vainqueur de la petite finale seront directement qualifiés pour la prochaine Ligue des Champions. « Une hérésie totale » aux yeux de Vincent Ponsot.
Autre point relevé par l’entraîneur lyonnais, le refus de l’instance d’adapter la programmation des matches : « C’est à nous de refuser d’avancer le match à samedi, alors que c’est le cas pour Paris. Et c’est à nous de refuser de décaler d’un jour la finale. À un moment donné, on atteint la saturation. Mais la meilleure réponse est d’être un champion.
Le calendrier des barrages :
- Paris Saint-Germain – Paris FC, le 11 mai à 21h
- Olympique Lyonnais – Reims, le 12 mai à 17h
- Petite finale, le 17 mai
- Finale, le 17 mai à 21h
