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TÉMOIGNAGES. Partir en vacances avec sa voiture électrique : « De grosses galères, non, des appréhensions au début, oui »… Ils nous racontent leurs voyages

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Ils ont testé de longs trajets en voiture électrique pour leurs vacances. Et nous racontent leurs expériences.

« On change de philosophie, ce n’est pas vraiment complexe, mais il ne faut pas avoir d’impératifs. » Jean-Marc, un Toulousain de 52 ans qui possède une Nissan Leaf depuis un an, fait aujourd’hui le point sur son passage à l’électrique. Avec sa citadine, il se rend souvent à Perpignan (Pyrénées-Orientales) où il est l’heureux propriétaire d’un mobil-home. L’occasion pour cet informaticien d’évoquer quelques galères, au début, pour trouver des bornes de recharge adaptées à son modèle de prise (CHAdeMo). « Sur dix disponibles sur une aire de repos, il y en aura une qui soit compatible, note-t-il. Sur les trajets que l’on fait habituellement, ce n’est pas galère car on finit par savoir où aller. Mais là, on était en Corse par exemple, et on a préféré louer un véhicule thermique pour éviter tout problème. »

« Le vendeur ne m’a pas dit ça. »

Propriétaire d’une Tesla Model 3 depuis 2020, Nicolas ne regrette pas son choix, qui lui permet d’économiser près de 3 000 € de carburant par an. Ce père de famille de 37 ans originaire de l’Ain a l’habitude de faire de longs trajets en France ou en Europe avec sa femme dans son véhicule électrique. « Nous n’avons jamais eu de problèmes, mais plutôt des appréhensions au début, notamment cette peur de nous retrouver dans les embouteillages et de voir le pourcentage de batterie fondre comme neige au soleil », confie-t-il. Et de constater qu’en pratique, ce n’est pas le cas.

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« Personnellement, je ne vois pas de différence avec une voiture thermique », ajoute Philippe, un retraité de 60 ans originaire de Béziers qui a parcouru l’an dernier plus de 3 000 km en quatre jours avec le même modèle de la marque d’Elon Musk. « Quand on roule en régulateur de vitesse à 130 km/h et qu’on fait des pauses toutes les 2h30, pendant lesquelles on peut recharger, ça ne change absolument rien. »

Clément a eu son lot de déceptions avec les véhicules électriques. « J’ai acheté une Mégane il y a deux ans qui n’avait pas de pompe à chaleur pour pré-conditionner la batterie », explique le Montpelliérain de 34 ans. Résultat, lors d’un séjour au ski, la batterie ne se chargeait pas de manière optimale par temps froid et la batterie n’était pas à température. « Il fallait plus d’une heure pour passer de 10 à 80 %, ce qui n’est pas suffisant pour les longs trajets, mais le vendeur ne me l’a pas expliqué. C’est l’un des inconvénients du démarrage en électrification pour un véhicule électrique familial. » Depuis, il dit avoir changé de véhicule en passant à Tesla.

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« Nous donnons entre 10 et 20 euros de plus par semaine sur Airbnb »

Des désagréments que Nicolas n’a jamais rencontrés, que ce soit pendant le voyage ou même une fois arrivé à destination. « Dans un hôtel ou un camping, on trouve toujours une prise pour se brancher et on n’est pas forcément payé », précise-t-il. Qu’en est-il des locations Airbnb ? « Si on ne dit rien, je ne pense pas qu’un propriétaire ait un moyen de savoir que l’on consomme de l’électricité pour recharger la voiture. Mais par souci d’honnêteté, on le prévient toujours et, en général, en faisant un petit calcul avec le propriétaire, on donne toujours un surplus compris entre 10 et 20 € par semaine pour le surplus de consommation. »

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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