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Tel Aviv revendique la responsabilité de la frappe contre une école de l’ONU à Gaza qui a fait plusieurs morts

Guerre Israël-Hamas : Tel Aviv revendique la frappe contre une école de l'ONU à Gaza qui a fait plusieurs morts (Photo prise dans la bande de Gaza le 5 juin 2024)
EYAD BABA / AFP Guerre Israël-Hamas : Tel Aviv revendique la frappe contre une école de l’ONU à Gaza qui a fait plusieurs morts (Photo prise dans la bande de Gaza le 5 juin 2024)

EYAD BABA / AFP

Guerre Israël-Hamas : Tel Aviv revendique la frappe contre une école de l’ONU à Gaza qui a fait plusieurs morts (Photo prise dans la bande de Gaza le 5 juin 2024)

GAZA – L’armée israélienne a revendiqué tôt ce jeudi 6 juin une frappe aérienne contre une école de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans la bande de Gaza, abritant selon elle « une base du Hamas », qui a fait au moins 37 morts selon l’hôpital Al-Aqsa de Deir el-Balah. Dénoncer un « horrible massacre »le bureau des médias du Hamas avait annoncé plus tôt qu’il y avait au moins 27 morts.

« Des avions de combat de l’armée… ont mené une frappe précise sur une base du Hamas située à l’intérieur d’une école de l’Unrwa dans la région de Nousseirat »a affirmé dans un communiqué l’armée israélienne qui a signalé « plusieurs terroristes tués ».

« Les terroristes du Hamas et du Jihad islamique appartenant aux forces de Nukhba et qui ont participé à l’attaque meurtrière contre des communautés du sud d’Israël le 7 octobre opéraient dans ce complexe. Les terroristes ont dirigé leur campagne de terreur depuis le quartier de l’école tout en l’exploitant et en l’utilisant comme abri. »a assuré l’armée.

UN « horrible massacre »

Avant le bilan communiqué par l’hôpital, le bureau de presse du Hamas avait annoncé au moins 27 morts et de nombreux blessés dans cette frappe contre le camp de Nusseirat, au centre de la bande de Gaza.

« Un nombre considérable de martyrs et de blessés continuent d’affluer vers l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa »situé dans la ville de Deir al-Balah, près de Nousseirat, a assuré le bureau de presse du Hamas accusant l’armée israélienne d’avoir commis « horrible massacre ».

Plus tôt dans la nuit, cet hôpital avait indiqué qu’il faisait face au « panne d’un de ses générateurs électriques » ce qui risquait de compliquer la prise en charge des patients vulnérables et de provoquer « une catastrophe humanitaire ».

Situation « insupportable » aux urgences

Avant cette grève, cet hôpital recevait déjà depuis mardi « Au moins 70 morts et plus de 300 blessés, pour la plupart des femmes et des enfants, suite aux frappes israéliennes sur les zones centrales de la bande de Gaza »selon Médecins sans Frontières.

« L’odeur du sang aux urgences ce matin était insupportable. Il y a des gens allongés partout, par terre, dehors. Les corps ont été transportés dans des sacs en plastique. La situation est insupportable »» a déclaré le X Karin Huster, coordinatrice MSF pour Gaza.

L’UNRWA, qui coordonne presque toute l’aide à Gaza, s’est retrouvé au cœur d’une tempête diplomatique et au bord de l’effondrement après qu’Israël a accusé en janvier une douzaine de ses 13 000 employés à Gaza. être impliqué dans l’attaque meurtrière du mouvement islamiste palestinien Hamas qui a déclenché la guerre actuelle le 7 octobre.

« Opération très intense » à la frontière avec le Liban

Sur un autre front, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mercredi qu’Israël « prêt pour une opération très intense » à la frontière avec le Liban, où le Hezbollah échange quotidiennement des tirs avec l’armée israélienne, en soutien au Hamas.

Le Département d’État américain a mis en garde après ces propos contre « escalade » au Liban, « ce qui nuirait considérablement à la sécurité » d’Israël.

L’ONU a dit « très inquiet » tensions à la frontière entre le Liban et Israël et a appelé les différentes parties à la désescalade. Tôt ce jeudi, des sirènes d’alarme anti-roquettes ont retenti à Metula, ville israélienne soutenue par le Liban.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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