Sylvie Tellier évoque ses relations tendues avec Geneviève de Fontenay
L’ancien directeur général de la société Miss France est revenu sur ces années passées aux côtés de la dame au chapeau dans un livre intitulé Couronne et préjudice mais aussi dans le portrait de la semaine de « Sept à huit ».
« Je n’étais pas son choix. » Dès les premières secondes dans la peau de Miss France 2002, Sylvie Tellier a compris qu’elle n’était pas pleinement acceptée par Geneviève de Fontenay, alors présidente du comité Miss France. Elle est revenue sur ces tensions avec la dame au chapeau dans son livre Couronne et préjudicemais aussi face à Audrey Crespo-Mara dans le portrait de la semaine de « Sept à quatre ».
« Je suis petite pour une Miss France. A l’époque, les Miss France mesuraient plus de 1m80. Je mesure un peu 1,72 mètres. Je prépare l’examen d’avocat, j’ai un peu de caractère et je pense qu’elle a vu en moi quelque chose de plus difficile à encadrer. »a expliqué Sylvie Tellier, se souvenant du soir de son élection, où Geneviève de Fontenay avait désespérément laissé une chaise vide entre elle et la jeune femme nouvellement sacrée. « Geneviève est toujours une femme que j’ai admirée, j’ai aimé son caractère. Pour moi, c’est une icône mais ce n’était pas une femme facile. Au début, notre relation est extrêmement froide et difficile. (…) Elle était parfois très acerbe. »
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« Une querelle de filles préférées »
Et cette dissidence ne s’arrête pas là puisque la même année que le sacre de Sylvie Tellier comme Miss France, Élodie Gossuin est élue Miss Europe. «C’était une querelle de fille préférée. (…) Élodie représentait la fille idéale pour Geneviève. Elle est grande, belle, souriante et sympathique”a reconnu Sylvie Tellier, soulignant que cette situation est allée loin. « Ce n’était pas facile à vivre. J’ai été élue Miss France, il y a normalement un appartement de fonction qu’Élodie gardait car elle a été élue Miss Europe et j’ai dû aller vivre chez mon oncle et ma tante. Et de prendre le RER chaque matin pour venir au comité Miss France. »
« Elle me traitait de mal nécessaire car elle savait que j’avais aussi cette envie de modernité et cette capacité à susciter le débat. Quand je n’étais pas d’accord avec elle, je le lui disais. Avec beaucoup de respect mais je lui ai dit, a rappelé Sylvie Tellier avant d’aborder les véritables raisons de son ressentiment, à savoir l’éviction de son fils du poste de directeur général de la société Miss France en 2007 puis le scandale photo de Valérie Bègue. « Geneviève ne l’aime pas. Et quand le scandale des photos de nus a éclaté, elle a voulu la destituer et je m’y suis opposé. Geneviève m’a toujours reproché de ne pas avoir congédié Valérie. » Derrière tous ces désaccords se cachaient en réalité deux visions de Miss France : l’une très traditionnelle et l’autre ancrée dans la modernité de son époque.