Auteur d’un but avec les Bleus face à Israël lors de cette dernière trêve internationale, Bradley Barcola revient au Paris Saint-Germain avec des objectifs importants compte tenu du calendrier chargé qui attend le club de la capitale dans les prochaines semaines, à commencer par ce week-end où les troupes de Luis Enrique ont accueilli le RC. Strasbourg au Parc des Princes dans le cadre de la 8e journée de Ligue 1. Une rencontre en or pour un test grandeur nature, alors que le PSG s’apprête à défier le PSV Eindhoven en Ligue des champions mardi soir. L’entraîneur espagnol en a également profité pour réaliser un petit revirement dans son onze de départ, laissant au repos certains internationaux. Mais pas Bradley Barcola qui a dû endosser le rôle de patron de l’attaque parisienne avec les absences de Randal Kolo Muani, Gonçalo Ramos mais surtout Ousmane Dembélé.
Il y a quelques jours à peine, la coqueluche du Parc des Princes en disait plus sur sa relation avec son entraîneur Luis Enrique : «J’ai une très bonne relation avec lui. Une relation de confiance qu’il m’a toujours accordée, même dans les moments délicats, il était à mes côtés, me poussant. Il m’a dit de marquer. C’est bien de passer, de dribbler, mais quand on est attaquant, le plus important c’est de marquer de toute façon, alors j’en ai pris conscience.», a déclaré le jeune joueur. Une confiance qui se traduit sur le terrain puisque ce samedi soir, l’ailier gauche de 22 ans avait tous les projecteurs braqués sur lui. Certains observateurs doutent encore de sa capacité à élever son niveau pour être plus qu’un simple joueur complémentaire. Récemment élu meilleur joueur du mois de septembre, Barcola a fait taire les critiques.
Le leader s’appelle Barcola
Auteur d’un but et d’une passe décisive ce soir, l’ancien Lyonnais était au four et au moulin ce samedi, touchant près de 50 ballons. Il a également réussi quatre tirs cadrés et s’est procuré trois grosses occasions : «J’ai beaucoup travaillé devant le but. Je suis un attaquant, il faut marquer, c’est mon rôle. Nous sommes bons. Je veux gagner des matches, c’est tout. Nous sommes heureux aujourd’hui. On a fait un bon match, on a fait ce qu’on voulait faire. On a encaissé deux buts qui ont un peu faussé le match. On en a mis quatre, on aurait pu en mettre plus. Le coach met Titis en confiance. J’y suis allé aussi. C’est ce que fait le coach à l’entraînement, en les incitant à répéter les efforts. En les poussant, on se pousse», nous a confié Bradley Barcola en zone mixte. Des propos d’un dirigeant qui assoit encore un peu plus sa domination sur la Ligue 1.
Même sans Ousmane Dembélé, Bradley Barcola prouve qu’il peut être ce grand joueur qui porte une équipe. Toujours virevoltant de son côté, il a eu très peu de déchet ce soir. Il a même provoqué un penalty qui n’a finalement pas été accordé après un appel auprès du VAR. Parmi les joueurs français, seuls Karim Benzema (8 en 2007/08) et André-Pierre Gignac (8 en 2014/15) ont marqué plus de buts que Bradley Barcola (7) après les 8 premiers matches d’une saison de Ligue 1 au XXIe siècle. . Outre ces figures purement individuelles, l’ancien Lyonnais montre qu’il est indispensable pour le collectif. En effet, le PSG a remporté 16 de ses 18 matches officiels lorsque Bradley Barcola s’est montré décisif (pour deux nuls et zéro défaite). Bradley Barcola, avec 7 buts inscrits, 1 passe décisive, est le joueur le plus décisif de Ligue 1 cette saison aux côtés d’Ousmane Dembélé (4 buts, 3 buts). Une montée en puissance qui ne laisse personne indifférent à Paris.
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