Star Wars prend un vrai risque après 47 ans ! J’ai vu 4 épisodes de la série L’Acolyte et mon rêve est devenu réalité

Actualités culturelles Star Wars prend un vrai risque après 47 ans ! J’ai vu 4 épisodes de la série L’Acolyte et mon rêve est devenu réalité

L’Acolyte – une série Star Wars

En 1977, George Lucas et ses équipes enflamment les salles avec un film qui fera date dans l’histoire de la science-fiction puis du 7e Art. Star Wars va absolument tout changer et transformer à jamais l’industrie cinématographique hollywoodienne. Près d’un demi-siècle et un rachat de 4 milliards de dollars plus tard, la franchise Star Wars est devenue une institution qui a pourtant le plus grand mal à se renouveler, trop enchaînée à son glorieux passé.

On a eu le droit à de nombreux projets portant le sceau du « fan service » sans vraiment développer une saga qui ne demande qu’à explorer un univers aux mille et une possibilités.L’Acolyte pourrait être ce phare dans la nuit guidant le navire Lucasfilm vers d’autres rivages à condition de transformer l’essai. Cette série, diffusée en exclusivité sur Disney+ à partir du 4 juin 2024 (pour un total de 8 épisodes), situe son intrigue 100 ans avant l’avènement de l’Empire Galactique et de la saga Skywalker. Et c’est une grande première pour la Haute République qui connaît enfin les honneurs d’une adaptation live.

Pour mettre toutes les chances de son côté, Disney a confié ce projet risqué à Leslye Headland (Poupée Russe – Netflix) qui fait office de showrunner et de réalisatrice sur le premier épisode. Incapable de capitaliser sur des personnages connus de tous et par extension sur des acteurs/actrices implantés dans la franchise, L’Acolyte s’appuie sur quelques noms à la sympathie avérée (Carrie-Anne Moss, Lee Jung-jae) et sur la jeune garde d’Hollywood. donner vie à une histoire capable d’ébranler les fondements de cette galaxie lointaine que l’on aime tant.

Cent ans avant la naissance de l’Empire, l’Ordre Jedi et la République Galactique avaient prospéré pendant des siècles, sans la moindre guerre. Au cours d’une enquête sur un crime odieux, un Maître Jedi devra affronter un dangereux guerrier de son passé. -Disney+

Le casting de L’Acolyte :

• Amandla Stenberg (Hunger Games) – Mae / Osha Aniseya
• Carrie-Anne Moss (saga Matrix) – Maître Indara
• Charlie Barnett (Hommes en noir 3) – Yord Fandar
• Dafné Keen (Logan)
• Jodie Turner-Smith (Queen & Slim) – Mère Aniseya
• Joonas Suotamo (Star Wars – Chewbacca) – Maître Kelnacca
• Lauren Brady – Osha Aniseya (jeune)
• Leah Brady (Violent Night) – Mae Aniseya (jeune)
• Lee Jung-jae (Squid Game) – Maître Sol
• Rebecca Henderson (Westworld) – Vernestra Rwoh

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Un souffle vengeur plein d’espoir

Je suis un enfant de Star Wars. J’ai littéralement grandi avec la prélogie – j’avais 13 ans lorsque La Menace fantôme est sortie au cinéma – et j’ai suivi « religieusement » chaque nouvelle sortie vidéoludique et audiovisuelle depuis ma petite enfance et mon adolescence. Face à Star Wars, je suis très indulgent. Pour preuve, j’ai regardé d’innombrables fois la trilogie et même la postlogie. Cependant, Je suis obligé d’admettre que Star Wars a perdu de son éclat ces dernières années. Au cinéma, seul Rogue One : A Star Wars Story de Gareth Edwards m’a vraiment enthousiasmé. Quant à Disney+, j’ai jeté mon dévolu sur Andor, la série faisant office de préquelle au film de Gareth Edwards. Coïncidence? Je ne crois pas.

Une certaine lassitude s’est finalement emparée de moi, la faute à des œuvres qui n’existent que par et pour le fan service sans chercher à prolonger l’univers imaginé par George Lucas. Avec L’Acolyte, Disney s’aventure (enfin) en territoire inconnu, ce qui ravive en moi ce sentiment grisant de découverte. Reste à savoir si le jeu en vaut la peine, et si placer nos espoirs dans une série Disney+ n’est pas vain. Après 4 épisodes, je peux affirmer avec certitude que The Acolyte est une bonne surprise pour tous les fans de Star Wars.

Il est très agréable d’explorer une période de l’histoire de Star Wars peu connue du grand public et de la voir prendre vie sur le petit écran. Leslye Headland et ses équipes mettent du cœur dans leur travail et cela se voit. Rien n’est parfait dans ce monde – The Acolyte ne fait pas exception – mais ce qui ressort des premiers épisodes est un amour sincère pour la franchise et une envie de bien faire. D’un point de vue purement technique, les effets visuels sont de bonne qualité, il en va de même pour les décors et les costumes. La production n’est pas en reste et reprend les gimmicks de la saga, à commencer par les transitions « old school » typiques de la trilogie originale.

Une chose en particulier m’a tout de suite frappé… l’infusion d’arts martiaux dont bénéficie la série et qui dépoussière les affrontements avec ce petit effet « jamais vu ». S’appuyer sur les cinémas chinois, hongkongais et japonais pour raconter cette période de paix était la bonne décision à prendre. En parlant de paix, le principal défi auquel est confronté The Acolyte n’est autre que la représentation des Jedi. Ces êtres tout-puissants et dogmatiques n’ont ici aucun rival. Ils font l’ordre au sein de la République… et se remettent trop rarement en question ! C’est justement cet aspect de Star Wars que je souhaitais voir développé et qui vient malheureusement d’être évoqué.

Certes, les Jedi ne sont pas sans défauts dans la série. Ils font des erreurs, parfois dramatiques, mais L’Acolyte n’enfonce jamais les boutons à fond de peur de les désacraliser. Sans obscurité, pas de lumière, seulement des nuances de gris et la série Disney+ semble avoir oublié ce principe. Il reste cependant 4 épisodes pour explorer les failles et les échecs de l’Ordre Jedi et raconter l’histoire de l’émergence du côté obscur. Ces événements mèneront un siècle plus tard à l’avènement de l’Empire Galactique et au couronnement de l’Empereur Palpatine.

L’Acolyte ose et c’est tout à son honneur. Cette série Disney+ devrait ravir les fans et les curieux désireux d’explorer l’histoire ô combien riche et fascinante d’une saga qui tisse son lore à travers l’espace et le temps. Rien n’est parfait. L’Acolyte ne l’est pas, mais n’en reste pas moins plein de qualités. Il reste à cette série une seconde moitié de saison pour entrer dans l’histoire ou tomber dans l’oubli à jamais.

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