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Stade Toulousain-Racing : maison murée, « à poil dans l’ascenseur »… Les pires anecdotes des copains Poitrenaud/Michalak, qui se défient dimanche

l’essentiel
Clément Poitrenaud et Frédéric Michalak, coéquipiers en « rouge et noir » durant leurs (très) jeunes années, sont aujourd’hui de retour entraîneurs à Toulouse et au Racing. Deux clubs s’affrontent ce dimanche 7 avril en huitièmes de finale de la Champions Cup. Pour La dépêche, d’anciens coéquipiers de l’équipe première ont raconté leurs exploits extra-sportifs. Avec des histoires savoureuses en prime.

Xavier Garbajosa

« On a fait plein de bêtises. Avec Fred, on a fait un peu de conneries à tout le monde. On a volé les jantes, on a jeté de la merde dans les casiers… On a rendu fou les gars. Sauf qu’un jour, on a commencé de faire des choses coquines entre nous même si nous étions plutôt les sponsors. Et il a eu la bonne idée de vouloir murer ma maison.

J’habitais en centre-ville, j’avais une terrasse qui donnait sur la rue et comme je savais qu’il préparait un truc, j’ai installé mon petit matelas et j’ai dormi dehors pour essayer de l’attraper et lui jeter plein de conneries. Je l’attendais et passais mes soirées sur la terrasse jusqu’à deux ou trois heures du matin à dormir à la belle étoile. Cela a duré trois semaines ou un mois. Un soir, il était avec Clément dans la rue, ils m’ont vu et sont partis. Clément a su s’arrêter mais Fred, comme il en a c… depuis 10, jamais.

Il a laissé passer un peu de temps et un jour, son père étant maçon, il est revenu avec des parpaings. Moi, bien que sur mes gardes, je m’étais endormi et je n’avais pas fait attention. Sauf que le matin, en me réveillant, un peu contrarié parce que je n’avais pas bien dormi, j’ai vu des marques grises sur mes pas en me dirigeant vers la maison de mon voisin. Vous vous dites : qu’est-ce que le voisin m’a fait ? Est-il venu chez moi avec des escarpins dégoûtants ? Et en fait, je vois que sa porte est murée et je ne comprends pas. Je prends ma voiture, je vais au Stade et en chemin, je me dis : c’est quoi ce bordel ? Peut-être qu’il est accroupi.

J’arrive au Stade, on boit un café avec les gars comme d’habitude, on se dit des bêtises, on se connecte et Fred arrive. Des poches sous les yeux, défoncé, avec un sourire narquois. Et il commence à affronter deux ou trois gars, notamment Yann Delaigue qui n’a pas été le dernier à rire des conneries des autres. Comme je vois qu’il fait rire les mecs et que tout le monde me regarde, je me lève et lui dis : dis-moi ce que tu as fait, connard ! Et là, il rit et je réalise qu’il a essayé de faire quelque chose.

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Je le laisse faire, il fait rire tout le monde et les gars me demandent si j’ai quitté la maison avec le marteau. Et là, je comprends. Je le laisse jouer gentiment et prends à partie Nicolas Jeanjean, qui savait où j’habitais : Nico, où est-ce que j’habite avenue Jean-Rieux ? 42 ou 44 ? Il dit 44. OK. J’avais une façade blanche et à côté, il y en avait une rouge. Je demande lequel est-ce. Le blanc. Et là, Fred est décontenancé car il s’est trompé de mur !

Cela fait notre journée. Quand je rentre le soir, je trouve le voisin, fou, qui n’a pas compris. Et comme il voit des pas venir chez moi, il me pose des questions. Par solidarité, on pourrait penser que je ne dis rien et que je fais l’idiot. Pendant un moment, le gars n’a pas compris ce qui lui était arrivé. Sauf qu’à l’heure des phases finales, Trevor Brennan donne une rétrospective de la saison dans votre journal. Et à la question : « Qui sont les plus glacials du vestiaire ? », il répond à Fred et Xavier. Et cet idiot raconte l’histoire. Le voisin m’a envoyé une lettre avec l’article disant : ‘Merci pour votre honnêteté, je l’apprécie.' »

Christian Labit

« Avec Nico Jeanjean, ils ont été les principaux acteurs de l’opération. Ils ont apporté de la fraîcheur, sportive mais aussi humaine. Leur bêtise et ce vent de folie aussi à un moment où on en avait besoin, où on était un peu en difficulté. Je crois que leur victime était Yannick Bru, il en a subi les conséquences, ils l’ont utilisé sur les lancers notamment.
Ils nous ont causé tellement de malheur.

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Lorsque nous mangions le soir, ils en profitaient pour démonter nos chambres. Je me souviens, en équipe de France, qu’on les rattrapait. Nous les avons déshabillés, leur avons attaché les pieds et les mains, les avons attachés dos à dos et les avons mis dans l’ascenseur. Nous nous sommes pressés sur tous les étages de l’hôtel qu’ils ont montés un à un. Et ce jour-là, ils croisent Jo Maso qui se retrouve nez à nez avec ces deux imbéciles attachés l’un à l’autre au moment de prendre l’ascenseur. Et là, c’était stressant pour eux car il était toujours manager.

Jo ne l’a pas montré à ce moment-là mais en a ri et l’a joué ensuite. Ils étaient tellement ennuyeux et lourds avec nous qu’ils nous frappaient tout le temps. Il fallait les punir d’une manière ou d’une autre et c’est une solution que nous avons trouvée. Ils n’ont eu que ce qu’ils méritaient. Mais même si leur bêtise était, pour nous les aînés, un peu gênante à vivre, il s’agissait quand même de nos petits. »

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Christian Califano

 » L’image que j’ai en tête, c’est lors d’une interview pour France TV, je suis au bord du terrain et il y a deux gamins derrière eux qui se chamaillent. Et quand on revoit les images, c’était Clément et Fred qui se donnaient mandales, plaquages ​​retardés… Et c’est fou de penser qu’on a fait une finale ensemble quelques années plus tard, en 2001 contre Clermont.

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Chip and Dale, ce sont des gars qui ont toujours été des électrons libres mais toujours respectueux envers leurs aînés. Mais avec une certaine originalité et une certaine bêtise qui ont rendu légendaire le vestiaire du Stade Toulousain. Depuis des générations, cela a toujours été le cas. Moi, j’étais dans la continuité de ce qui se faisait dans les années 80. Et je trouve que ce qu’ils ont fait, c’était toujours dans un bon esprit. »

Cammile Bussière

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