Nouvelles

Stade Toulousain : pourquoi le carton face à Exeter en quart de finale de Champions Cup est une véritable prouesse selon Ugo Mola

l’essentiel
Alors que le Stade Toulousain est le dernier représentant français sur le dernier carré continental, l’entraîneur « rouge et noir » a souligné dimanche 14 avril, après la qualification contre Exeter (64-26), une différence notable avec les autres équipes engagées en Champions Cup. .

Le débat sur le calendrier surchargé du rugby français n’est pas nouveau. C’est un fait, et depuis plusieurs années : les Français jouent bien plus que leurs rivaux irlandais ou anglo-saxons. Dans le championnat le plus rentable d’Europe, avec une formule de 14 équipes pouvant proposer entre 26 et 29 matches, sans oublier la Champions Cup (entre 4 et 8) et jusqu’à 8 matches internationaux (les tournées estivales servant à reposer les cadres de le XV de France), la différence des feuilles de match en fin de saison est souvent frappante.

L’enjeu financier est tel pour les clubs que ce sera le cas tant que les joueurs ne lèveront pas la main et ne se diront pas prêts à baisser leurs émoluments pour jouer moins. Sans évoquer la particularité du rugby irlandais et de ses provinces, il suffit de se tourner vers l’Angleterre pour constater les bénéfices d’un nombre réduit de matches dans une saison.

Alors que la Premiership traverse une grave crise financière ayant réduit son championnat de 12 à 10 équipes, l’Angleterre n’a jamais été le pays le plus représenté depuis 2020 sur le dernier carré continental (Harlequins et Northampton). Impressionnant vainqueur d’Exeter ce dimanche, le Stade Toulousain a su éviter l’écueil qu’avait rencontré Bordeaux-Bègles la veille. Mais ce constat d’une plus grande fraîcheur de la part des équipes anglaises n’a pas échappé à Ugo Mola.

Six matchs supplémentaires pour les Français

« Nos amis de Northampton, des Harlequins et d’Exeter, ils en sont aujourd’hui à 14 matchs de championnat quand nous en sommes à 20, a déclaré l’entraîneur toulousain après la qualification de son équipe, bouleversée pendant 50 minutes. Ils n’ont pas joué pendant la Coupe du Monde, ils n’ont pas joué pendant le Tournoi et nous avons payé cette fraîcheur en cash. Et nous ne sommes pas les seuls puisque le week-end n’est pas forcément facile pour eux. Equipes françaises. »

Les Harlequins, futurs adversaires des « rouge et noir » en demi-finale (dimanche 5 mai au Stadium) sont effectivement allés surprendre l’UBB à Chaban-Delmas (42-41) tandis que La Rochelle, double tenant du titre, a sombré à Leinster (13-40). « J’imagine qu’on va très vite nous donner une finale contre nos amis irlandais, a poursuivi Mola. Attention ! Encore une fois, je reviens sur la fraîcheur qu’ont les équipes anglaises. Elles n’ont pas joué de la même façon que pour nous, elles se sont régénérés, préparés et il faut être capable de frapper fort et longtemps pour les battre. »

« Trouvez la bonne formule et ne mettez pas tous les œufs dans le même panier »

Cela montre l’exploit que son équipe a dû réaliser, non pas pour se qualifier mais pour transmettre 9 essais et 64 points à la gagnante 2020 et demi-finaliste comme elle de la dernière édition. «Je pensais sincèrement qu’on se retrouverait avec plus d’équipes françaises dans le dernier carré, au moins la moitié, a-t-il poursuivi plus tard. Je pose juste des questions, je n’analyse pas parce que je ferai attention à ne rien analyser oui, mais on a joué presque l’équivalent de six, sept matches de plus que beaucoup d’équipes. Et je ne parle même pas de la gestion du rugby irlandais. Pour exister dans cette compétition, nous savons que la fraîcheur est essentielle. « .

Et d’envisager avec impatience les trois semaines qui le séparent de la demi-finale, avec un déplacement à Marseille et la réception du Racing 92 à négocier juste avant : « Nous avons deux matches de championnat plus que délicats face à des concurrents directs pour la qualification. essayer de trouver la bonne formule pour essayer de continuer à exister en championnat, ne pas mettre tous les œufs dans le même panier et ensuite arriver avec la fraîcheur nécessaire en demi-finale afin de faire un pas sur lequel se sont mis les Toulousains. trébucher depuis deux ans et se retrouver à Tottenham le 25 mai pour affronter un adversaire qui sera forcément un peu plus frais qu’il soit anglais ou irlandais.

Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
Bouton retour en haut de la page