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Stade Toulousain : « Il me fait peur… » L’ancien toulousain Byron Kelleher condamné pour violences conjugales

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L’ancien international néo-zélandais et ancien joueur du Stade Toulousain (97 matches) Byron Kelleher a été condamné ce lundi 6 mai par le tribunal judiciaire de Paris pour violences conjugales sur son ex-compagne. L’ex-joueur, aujourd’hui âgé de 47 ans, « ne reconnaît pas les faits ».

Deux fois champion de France (2008, 2011) et une fois champion d’Europe (2010) avec le Stade Toulousain, l’ancien demi de mêlée Byron Kelleher a été condamné à 6 mois de prison avec sursis probatoire de deux ans par le tribunal judiciaire de Paris.

Il voulait se défendre du mieux qu’il pouvait. « Dans notre culture, les femmes passent avant tout le monde », a-t-il déclaré au juge. Ces propos n’ont pas convaincu le tribunal qui a déclaré Byron Kelleher, 47 ans, coupable des faits qui lui étaient reprochés. Il devra également s’acquitter d’une amende de 1 000 euros et verser 800 euros à son ex-compagne pour préjudice moral.

En juin 2023, sous l’emprise de l’alcool – ce qu’il nie – l’ancien All Blacks (57 sélections) s’en est pris à sa compagne et mère de leur fils. Insultes, coups au visage et au torse font écho au président de la 24e chambre tout en exposant les faits. La plaignante affirme même que son compagnon l’a traînée dans un couloir tout en lui tirant les cheveux.

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«Je ne reconnais pas les faits», répond Byron Kelleher. « Ce n’est pas vrai », insiste-t-il. L’ancien joueur nie également avoir « un problème d’alcool ». « Je bois comme tout le monde », dit-il. Le soir des faits, il a reconnu avoir simplement « bu quelques verres de vin rosé » avec un ami.

« Il me fait peur »

Son ex-compagne explique qu’elle a dû se réfugier dans la salle de bain puis dans les toilettes pour échapper aux coups. Selon l’ancien rugbyman, c’est sa femme qui l’aurait agressé. Il s’est seulement défendu en lui attrapant les poignets. « Elle m’a cassé une dent », se plaint-il.

Son ex-compagne qui a porté plainte plus d’un mois après les faits a déclaré à la barre des témoins qu’elle « se voyait mourir ». «Il me fait peur», dit-elle. D’autres actes de violences, non retenus par le tribunal, auraient eu lieu, notamment lors d’un séjour du couple à Maurice ou encore à Monaco.

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Ma cliente « veut avant tout se protéger et protéger son fils », a fait valoir l’avocat du plaignant, Me Thibaut Rouffiac. Le procureur a jugé les propos de l’ancien rugbyman « non cohérents, non convaincants et non pertinents ».

Pour l’avocate de l’ex-rugbyiste, Me Emmanuelle Jallifier-Verne, la plaignante n’a « pas toujours été très gentille » envers son client, une « légende vivante du rugby ». Selon l’avocat, leur relation était basée sur l’argent. « Madame aimait la beauté, le luxe », dit-elle. L’avocat met en avant « la gentillesse » et « les valeurs mahories » de Byron Kelleher.

« Certes, il y a eu une dispute, concède l’avocat, mais en aucun cas il n’y a eu de violence. » Le couple s’est rencontré à Toulouse en 2010. Un fils est né de leur union en 2015 mais le couple s’est séparé peu après la naissance de l’enfant, déjà en raison, selon la plaignante, de « violences verbales et physiques ».

Autres problèmes avec la loi

M. Kelleher est rentré en Nouvelle-Zélande avant de revenir en France en février 2022 et de reprendre la vie commune avec sa compagne. Selon elle, les violences ont repris un mois seulement après son retour en France.

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Byron Kelleher avait déjà eu des démêlés avec la justice en 2009 suite à une rixe survenue à Toulouse après une collision alors qu’il conduisait sous l’emprise de l’alcool. Il a également été brièvement placé en garde à vue en octobre 2013 pour « conduite en état d’ébriété » à Bordeaux.

En 2017, il a été condamné à une amende de 200 euros pour dégradations et violences conjugales commises en 2016 avec une autre femme.

Cammile Bussière

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