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« Si un tournoi vaut la peine de mourir, c’est bien à Paris », la décla légendaire de Rafael Nadal

Dominé par Alex De Minaur au deuxième tour du tournoi de Barcelone pour son retour après plus de trois mois d’absence, Rafael Nadal a encore du chemin à parcourir pour être compétitif avant le probable dernier Roland-Garros de sa carrière. Mais le Majorquin est prêt à tous les sacrifices pour y parvenir.

Au lendemain d’un retour sans incident face à l’Italien Flavio Cobolli, Rafael Nadal est tombé sur un os. Face à l’Australien Alex De Minaur, l’Espagnol de 37 ans, aux 22 titres du Grand Chelem, a été soumis à la loi d’un joueur d’un tout autre calibre, actuellement aux portes du top 10 mondial, et qui lui a donné l’impression l’étendue du chemin à parcourir pour espérer redevenir le maître sur terre battue.

« Le 6-1 au deuxième set, c’est ce qui devait arriver aujourd’hui », a déclaré Nadal lors d’une conférence de presse, expliquant qu’il voulait y aller doucement. « C’est ainsi que je dois procéder aujourd’hui, pour me donner une chance d’être compétitif à Roland-Garros », a-t-il ajouté. « Je vais essayer de faire un pas de plus à Madrid, puis à Rome, et si dans un tournoi ça vaut la peine de tout donner et de mourir, c’est à Paris. »

Une condition physique à perfectionner

Résistant et même parfois vintage dans le premier set, avec quelques éclairs rappelant à quel point son bras gauche est capable de faire des dégâts, Nadal a manqué de jus dans un deuxième set à sens unique, payant une condition physique à parfaire. et un manque de rythme évident, notamment dans les phases d’échanges avec changements de cap, à l’image des nombreux drop shots sur lesquels il ne s’est pas jeté.

S’il a abandonné, face à De Minaur, déterminé à remporter une victoire toujours prestigieuse sur terre, face à l’ogre d’ocre, Nadal n’a néanmoins trahi aucun malaise sur le plan physique. Alourdi par des douleurs répétées, il n’avait plus joué sur le circuit ATP depuis une blessure à la hanche à Brisbane début janvier.

Il s’agissait cependant pour l’Espagnol de ne pas rechuter au vu du grand défi qui l’attend dans deux mois à Roland-Garros, où il ne rêve que d’un 15e sacre. Il lui reste encore deux mois pour améliorer sa condition physique. Son plus gros défi évidemment.

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Jeoffro René

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