« Si j’étais juif, comme vous… » : Patrick Sébastien répond sans détour à la question d’un chroniqueur de Cyril Hanouna
Ce 30 octobre,
Patrick Sébastien était l’invité de
Cyril Hanouna Dans On marche sur la têtesur Europe 1. Le producteur de 70 ans est venu sur le plateau pour son livre Le carnaval des ambitieux (Édition XO). Une œuvre qui marque notamment son 50 ans de carrière. A noter que la parution du livre est prévue le jeudi 31 octobre 2024.
Comme tous les invités du plateau, Patrick Sébastien a évoqué son parcours. Il a également exprimé sa position concernant communautés actuelles. S’adressant à l’acteur et réalisateur, Olivier Dartigolles a déclaré : « Mitterrand a dit : « ils sous-estiment mes trésors d’indifférence », tant la dureté de la vie politique« . »Au fil des années, dans cet environnement difficile, avez-vous réussi à faire une coquille Ou est-ce que les sales tours vous affectent beaucoup ? Un peu ? certainement pas ?« , lui a demandé le chroniqueur.
Patrick Sébastien : « Si j’étais juif, comme toi… »
Face à cette question profonde, Patrick Sébastien a directement répondu : «Non, non, ils ne me touchent plus du tout« . »C’est l’avantage d’en prendre à fond, c’est qu’on se met des couches au fur et à mesure« , poursuit-il. Dans son enthousiasme, l’ancien présentateur de
Le plus grand cabaret du monde a souligné le fait qu’il devait y faire face seul. D’autant plus qu’iln’appartient à aucune communautésouligne-t-il.
« Si j’étais juifcomme toi« , explique-t-il en désignant Cyril Hanouna, « Heureusement, j’aurais une communauté qui me soutient. Si j’étais musulmansi j’étais noir…mais je n’ai pas de communauté, les gens peuvent tout me dire. Ils m’ont tout dit !« , explique-t-il.
Patrick Sébastien : ce qui a été le plus dur à prendre
« Tu peux me bouger un peu, me toucher, puis me démonter, il faudra me frapper très très fort« , a souligné Patrick Sébastien au micro deEurope 1. Malgré toute cette carapace, il restait une situation qui la touchait profondément.
« Je vais vous dire la partie la plus difficile à accepter. Quand
mon fils est morttous les gens qui ont perdu un enfant vous le diront, nous sommes personnes handicapées dont la chaise n’est pas visible», confie-t-il, ajoutant : «Et toute notre vie nous resterons handicapés« . »Pour moi, cela fait des années que nous
crache sur mon visage malgré ce qui m’est arrivé. Alors ça me touche vraiment« , a-t-il poursuivi. Même les plus forts d’entre nous peuvent tomber.