Secouées par la « fatigue des rencontres », les applications de rencontres parient désormais sur la recherche d’amis
ENQUÊTE – De Bumble à Timeleft, de nombreuses entreprises du secteur s’attaquent à la solitude des internautes de tous âges pour les aider à nouer de nouvelles amitiés.
C’est le nouveau défi des applications de rencontres : non contentes d’avoir réussi à marier des millions de personnes, elles veulent désormais aider leurs utilisateurs à se faire des amis. Qu’il s’agisse de rencontres avec des poids lourds comme Bumble ou Match Group (Meetic, Tinder…) ou de jeunes startups comme la société française Timeleft, plusieurs acteurs du secteur ont choisi de privilégier les rencontres amicales pour diversifier leur activité.
Un relais de croissance en perspective pour les champions du secteur qui, après avoir été dopés par la pandémie, ont vu leur fréquentation et leur valorisation financière baisser. Début août, Bumble a perdu plus d’un tiers de sa valeur boursière en annonçant la révision à la baisse de ses prévisions de croissance. Ces services paient aussi le prix de la « fatigue des rencontres » de la génération Z. Lassés des applications de rencontres jugées addictives et insatisfaisantes, les utilisateurs décident de les supprimer de leur smartphone et de partir…
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