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Se réarmer ou préserver l’État-providence: le dilemme des Européens

Un canon automoteur César français du groupe Nexter, qui devrait en produire au moins 72 exemplaires cette année, principalement pour l’Ukraine.
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ANALYSE – Les pays de l’UE doivent investir 470 milliards d’euros d’ici 2028 pour atteindre les 2 % du PIB consacrés à la défense exigés par l’OTAN alors que leurs finances sont sous pression.

Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a proposé à ses membres de créer un fonds spécial de 100 milliards d’euros pour l’aide militaire à l’Ukraine, lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance qui s’est tenue mercredi et jeudi à Bruxelles. Un projet visant à anticiper un retrait du soutien militaire américain, reçu sans grand enthousiasme. Les Européens sont face à un mur : s’ils veulent être à la hauteur de leurs ambitions stratégiques, une montagne d’investissements les attend pour rattraper le retard accumulé depuis des décennies. Cependant, leur financement est loin d’être assuré. Ce sera l’un des défis prioritaires de la prochaine Commission, issue des élections de juin.

Les États-Unis contribuent toujours à hauteur de 70 % aux dépenses militaires de l’OTAN

Lors du dernier Conseil européen, fin mars, Emmanuel Macron a évoqué avec ses homologues l’idée d’un nouvel emprunt commun important dédié à la défense. Soutenu par quelques pays, dont les pays baltes, voire la Finlande, le concept de obligations de défense (obligations de défense)…

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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