Les États-Unis mettent la tête de 4 hackers iraniens à prix, avec à la clé 10 millions de dollars de récompense
Comme la France, c’est le phishing par e-mail que privilégient les hackers. Ils ont eu recours au spearphishing et à l’usurpation d’identité pour collecter des centaines de milliers de comptes auprès d’employés d’entreprises du secteur hôtelier, mais aussi auprès d’un grand cabinet comptable.
Parmi les méthodes utilisées pour parvenir à leurs fins, les pirates ont eu recours au spearphishing, une forme avancée de phishing ciblant des individus ou des organisations spécifiques. Contrairement au phishing général, qui diffuse des messages frauduleux à grande échelle, le spearphishing implique des attaques soigneusement personnalisées, conçues pour tromper une victime particulière. Les cybercriminels mènent des recherches approfondies sur leurs cibles pour rendre leurs tentatives de fraude plus convaincantes, souvent en se faisant passer pour une source fiable que la victime connaît.
Les attaquants utilisent les informations collectées, telles que les informations personnelles et professionnelles de la victime, pour créer des messages de spearphishing crédibles pouvant inclure des liens vers des sites Web malveillants ou des pièces jointes infectées par des logiciels malveillants. L’objectif est d’amener la victime à révéler des informations sensibles, telles que des identifiants de connexion ou des données financières, ou à installer des logiciels malveillants susceptibles de compromettre la sécurité des systèmes informatiques.
Au total, entre 2016 et 2021, Alireza Shafie Nasab, Reza Kazemifar, Hossein Harooni et Komeil Baradaran Salmani, les quatre hackers iraniens, ont piraté plus de 220 000 comptes d’employés, le tout à travers plusieurs campagnes.
