Russie : « Nous serons victorieux » en Ukraine, promet Vladimir Poutine investi pour un 5e mandat présidentiel
Au pouvoir depuis 25 ans, le président russe a été officiellement inauguré pour six années supplémentaires à la tête du pays.
Le président russe Vladimir Poutine a été officiellement reconduit ce mardi pour un nouveau mandat de six ans lors d’une cérémonie d’investiture boycottée par la plupart des pays occidentaux qui entendent exprimer leur opposition à la guerre en Ukraine.
Au pouvoir depuis près d’un quart de siècle, Vladimir Poutine, 71 ans, a été largement et sans surprise réélu président en mars dernier, recueillant près de 88 % des voix, le score le plus élevé jamais obtenu lors d’une élection présidentielle dans la Russie post-soviétique.
« Nous sommes un grand peuple uni et ensemble nous surmonterons les obstacles, nous réaliserons ce que nous avons prévu. Ensemble, nous serons victorieux », a déclaré Vladimir Poutine.
\ud83d\udd34 Inauguration de Vladimir Poutine
Le président russe a prêté serment sur la Constitution dans le Grand Palais doré du Kremlin et entame un mandat de six ans. pic.twitter.com/JT5J6i7g3K
– LCI (@LCI) 7 mai 2024
« État agresseur »
La plupart des pays occidentaux n’ont envoyé aucun représentant à la cérémonie ponctuée de coups de canon, mais Paris a chargé son ambassadeur en Russie, Pierre Lévy, de représenter la France, ignorant l’appel au boycott de Kiev. .
Pour l’Ukraine, cette cérémonie d’investiture n’a d’autre but que la « création d’une légalité fictive entièrement vouée au maintien du pouvoir d’un homme qui a transformé la Fédération de Russie en un État agresseur et en dictature ».
Sergueï Chemezov, un ami proche de Vladimir Poutine, a assuré à Reuters peu avant la cérémonie que le dirigeant russe avait apporté la stabilité au pays, une qualité que même ses détracteurs devraient lui reconnaître.
« Pour la Russie, c’est la poursuite du chemin, c’est la stabilité, vous pouvez demander à n’importe qui dans la rue. » « Le président Poutine a été réélu et nous continuerons sur notre voie, même si cela ne plaira probablement pas à l’Occident », a-t-il poursuivi.