Avant de se rendre à Kiev, Habeck a accueilli des dirigeants pour une table ronde en mars visant à déterminer comment augmenter la capacité de production de défense pour aider l’Ukraine.
La délégation que Habeck a emmenée avec lui comprend des représentants des sociétés d’armement Rheinmetall et Diehl, qui devraient livrer des équipements critiques comme le système de défense aérienne IRIS-T, a déclaré à POLITICO un responsable au courant du voyage. D’autres, comme FAE-Group et Quantum Systems, qui fournissent des véhicules de déminage et des drones de reconnaissance, sont également de la partie.
Au cours des prochains jours, Habeck et le gouvernement de Kiev devraient lancer plusieurs projets de collaboration industrielle germano-ukrainienne, certains sous haute sécurité.
Font également partie de la délégation deux sociétés énergétiques chargées d’assurer la production décentralisée d’électricité grâce aux énergies renouvelables.
Ceux qui ont rejoint Habeck pour le train de nuit reliant la Pologne à Kiev ont été priés de laisser leur téléphone portable à la maison et de ne pas confirmer ni infirmer leurs projets de voyage, a déclaré le responsable proche du voyage, s’exprimant sous couvert d’anonymat car la question est sensible.
Le voyage a commencé peu après une réunion du cabinet, Habeck se rendant dans l’est de la Pologne pour rencontrer la délégation. De là, le groupe a continué en train de nuit jusqu’à Kiev, où il est arrivé tôt jeudi.
Le responsable cité ci-dessus a souligné la frustration de Habeck face à la lenteur des engagements d’aide et d’approvisionnement de la part des alliés, ce qui l’a incité à prendre les choses en main.
