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Risques sectoriels : Le Maroc montre sa résilience selon Allianz Trade


Commerce Allianz vient de publier son étude «Atlas sectoriel 2024« , qui évalue le risque sectoriel à l’échelle mondiale. Cette analyse attribue des notes de risque aux secteurs de différentes régions et pays, y compris Marocdans un contexte de croissance prévue de la PIB mondial de +2,8% en 2024 et 2025, accompagnée, globalement, d’une reprise des bénéfices des entreprises à l’échelle mondiale.

En examinant de plus près les secteurs, l’assureur crédit identifie trois groupes principaux : (i) les secteurs confrontés à une demande plus faible et à une baisse de puissance fixation des prix (ii) les secteurs confrontés à la chaîne d’approvisionnement et défis géopolitiques et (iii) les industries dont les perspectives sont stables ou s’améliorent. Dans le premier groupe, les perspectives de certains secteurs tels que la pâte et le papier, produits chimiques, agroalimentaireLE commerce de détailLE textile Et équipement ménager sont dominés par une croissance limitée et des marges sous pression.

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En outre, les défis liés à la chaîne d’approvisionnement continuent d’affecter des secteurs tels que les transports et l’énergie, où la demande reste solide, mais où obstacles opérationnels et les problèmes géopolitiques persistent. secteurs stables ou l’amélioration, y compris produits pharmaceutiques, l’automobileLE ordinateurs et le Services informatiquesbénéficier deprogrès technologiques tel que intelligence artificielle (IA) qui stimule les dépenses informatiques des entreprises et stabilise la demande grâce à tendances structurelles (par exemple, la démographie, la transition verte, etc.).

L’étude distingue ainsi quatre niveaux de risque pour les secteurs : faible, moyen, sensible et élevé. La majorité des secteurs mondiaux affichent un risque « moyen » ou « sensible », qui traduit des signes de faiblesse ou des perspectives incertaines. En effet, 87 % des notations des différentes régions se situent dans ces deux catégories.

Focus sur le Maroc

Au Maroc, le secteurs évalués montrent une résilience, affichant – pour la majorité – un risque faible ou moyen, selon le contexte économique mondial et la conditions particulières du pays. Les secteurs de agroalimentairede la Services informatiqueset certains produits pharmaceutiques sont les mieux notés. Ils se distinguent par un faible risque, signe de stabilité et de perspectives favorables.

De même, plusieurs secteurs stratégiques comme le construction, l’automobile (fabricants et équipementiers), le papier, électroniqueLE commerce de détail, l’équipementLE machines Et énergie sont classés dans la catégorie de risque moyen. Ces secteurs affichent ainsi leur résilience avec signes d’amélioration et certains opportunités de croissance.

D’autre part, le secteurs de la constructiontransport Ainsi que le textile et le métallurgie sont considérés comme plus risqués et sont classés dans la catégorie des risques sensibles, reflétant une exposition accrue aux fluctuations économiques, des perspectives de croissance limitées et des marges sous pression. Cette répartition des risques souligne la nécessité pour le Maroc de renforcer la résilience de ses secteurs les plus vulnérables tout en capitalisant sur les atouts de son industries le plus robuste.

Dans sa région, le Maroc présente une structure de risques sectoriels largement aligné sur celui de ses voisins Moyen-Orient et deAfriqueavec quelques variations notables.

L’Asie plus sûre, l’Amérique latine plus exposée

À l’échelle mondiale, la niveaux de risque varient considérablement d’une région à l’autre, Asie étant généralement plus sûr et l’Amérique latine plus exposés. En termes d’industries, les produits pharmaceutiques, les logiciels et les services informatiques ont tendance à être mieux notés, tandis que la construction, les textiles et les métaux sont considérés comme plus risqués. période pré-Covidla plupart des secteurs sont encore en dessous de 2019, malgré la Reprise des notationsLa remontée des notes a été substantielle dans les secteurs de l’automobile, des transports et des machines. « Mais ce n’est pas une surprise puisque ces secteurs ont été les plus dégradés après le début de la pandémie », a déclaré le Experts d’Allianz Trade.

lematin

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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