Rhône. Mais qui en veut à la mairie de ce village, régulièrement souillé de fumier ?

A Grandris, commune de 1 000 habitants du Beaujolais Vert, située entre Roanne et Villefranche-sur-Saône, l’éclairage public s’éteint à 22 heures, plongeant la place ronde de la mairie dans l’obscurité. Passé ce délai, un ou plusieurs mystérieux visiteurs se faufilent dans l’une des artères menant au cœur battant du village, pour pulvériser du fumier dans la partie gauche du bâtiment municipal, abritant la salle des mariages.

Au petit matin, lorsque les voisins ouvrent leurs fenêtres, les parfums qu’ils perçoivent sont sensiblement différents de ceux des fleurs d’un panier de mariage.

Quatre fois en un an

Dans la nuit du 8 au 9 juin, pour la quatrième fois en un peu plus d’un an, la mairie a été visée par ces jets de matières organiques. Des attaques jamais revendiquées auparavant, et dont les deux premières offensives ont eu lieu…