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La France reste le pays européen le plus attractif pour les investisseurs

Sundar Pichai, PDG de Google (au centre), Bruno Le Maire, ministre français de l'Économie et des Finances (3e à partir de la droite), Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d'Ile-de-France (2e à partir de la gauche), et l'ambassadrice des États-Unis en France, Denise Bauer (à gauche), inaugure le centre d'intelligence artificielle de Google, à Paris, le 15 février 2024.

Dans un contexte de baisse des investissements internationaux, la France a préservé ses positions en 2023. Selon le traditionnel baromètre de l’attractivité établi chaque année depuis vingt ans par le cabinet EY, et publié jeudi 2 mai, la France reste en tête du classement européen. pour la cinquième année consécutive, devant le Royaume-Uni et l’Allemagne.

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Sur les 5 694 projets d’investissements internationaux annoncés en 2023 – un chiffre en baisse de 4% par rapport à 2022, et loin derrière le record de 2017, où 6 663 projets avaient été recensés – la France en a accueilli 1 194, soit un sur cinq. Le Royaume-Uni en a attiré 985 (+6%). L’Allemagne, en raison de la crise affectant son modèle économique et énergétique, a perdu des points, avec 733 projets (- 12 %).

L’exécutif se réjouit de ce bilan, à quelques jours de la septième édition du sommet Choose France, qui se tiendra lundi 13 mai et est censé promouvoir la destination française auprès des investisseurs du monde entier. Selon l’Elysée, «  Cette nouvelle extrêmement importante valide tous les efforts et toutes les réformes qui ont été menées depuis 2017. » En l’occurrence, la réforme du Code du travail, la baisse de l’impôt sur les sociétés et sur le capital, la baisse des impôts de production, la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) ou encore la mise en œuvre des plans France Relance et France 2030. …

« La réindustrialisation est en marche »

« Tout cela se fait dans un contexte international tendu », rappelle Laurent Saint-Martin, directeur général de Business France, l’agence de l’État chargée de soutenir les projets d’investissement et d’exportation. Selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, les projets d’investissements directs étrangers en Europe ont chuté de 20 % en 2023. À titre de comparaison, ils ont augmenté de 2 % aux États-Unis, de 8 % en Chine et de 17 % dans l’ensemble de l’Asie. .

Autre motif de réjouissance pour l’exécutif, le poids pris par l’implantation ou l’extension de sites de production dans l’ensemble des projets. « La réindustrialisation est en marche », on se félicite à l’Elysée. En 2023, 44 % des investissements réalisés en France étaient à caractère industriel. L’augmentation, si elle est réelle, n’est cependant pas spectaculaire. En 2022, en effet, cette part était de 43 %.

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De plus, le nombre d’emplois créés ou maintenus par projet reste inférieur à celui de nos voisins : chaque investissement génère en moyenne 35 emplois en France, contre 49 en Allemagne, 61 au Royaume-Uni… et 299 en Espagne. Au total, près de 40 000 emplois ont été créés en 2023 liés aux investissements étrangers en France, contre plus de 52 000 par exemple au Royaume-Uni ou plus de 42 000 en Espagne. «  Pour accroître l’emploi, la France doit notamment améliorer sa compétitivité-coûts », souligne EY dans son enquête.

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Cammile Bussière

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