rebonds dans tous les sens, herbe jaune, boue… Les deux coachs soulignent l’état « défavorable » du terrain
Si Nice et Toulouse ont fait match nul 1-1 lors de la deuxième journée de Ligue 1, c’est moins le jeu d’ensemble produit que les conditions offertes par un terrain franchement injouable qui ont eu le mérite de hausser le ton des deux entraîneurs en conférence de presse.
Des inquiétudes qui se sont confirmées. Alors que des photos avaient été dévoilées plus tôt dans la semaine montrant un terrain dans un état méconnaissable, avec d’énormes trous à plusieurs endroits, le match entre Nice et Toulouse, qui s’est soldé sur un match nul (1-1), ce dimanche dans le cadre de la deuxième journée de Ligue 1, a bel et bien été maintenu dans l’antre des Aiglons.
Et malgré un communiqué de la société Nice Eco Stadim qui avait assuré, mardi, d’une « jouabilité préservée », les larges zones entièrement jaunies et desséchées ont tout de même impacté le match. Et ce dimanche, en conférence d’après-match, les deux entraîneurs n’ont pas hésité à se montrer très critiques.
C’est d’abord l’entraîneur toulousain, Carles Martinez, qui a insisté sur la qualité du terrain qui ne laissait d’autre choix à ses joueurs que de tenter de « s’adapter, petit à petit, l’accepter et l’affronter ». Avant de révéler qu’il avait lui-même marché sur ledit terrain pour se rendre compte de son « très mauvais état ».
« Après 1 minute 30′, quand j’ai vu les rebonds dans tous les sens, je me suis dit que ça allait être un match très, très long… », a admis l’entraîneur de l’OGC Nice.
Franck Haise abonde dans le même sens. L’entraîneur des Aiglons a également souligné la capacité des joueurs à offrir « un beau spectacle malgré un terrain très, très compliqué… qui ne ressemblait pas à un terrain ».
Des inquiétudes déjà exprimées sur les zones « totalement brûlées »
Une pelouse très dégradée à l’Allianz Riviera, alternant entre des zones « totalement cramées » et d’autres recouvertes d’une couche de « boue », ce qui avait déjà été décrié par l’entraîneur du Gym avant le match. Loin d’être un simple souci « esthétique », et malgré l’absence de véritables glissades tout au long du match, cela n’a pas manqué puisque les rebonds hasardeux ont demandé « beaucoup plus d’efforts et de concentration » à ses hommes, a constaté Franck Haise avant de saluer la décision de ne pas arroser la pelouse avant le match au risque de créer des patinoires sur certaines zones.
L’entraîneur niçois a même admis que l’état du terrain l’obligeait à changer ses plans. « Avec les conditions de jeu, il fallait avoir une équipe plus dense et plus compacte. La présence de Rosario a donné plus de liberté à Tanguy Ndombélé et Hicham Boudaoui. » Et si les Niçois n’ont pas pu signer la bonne opération du week-end, en partie à cause du terrain, la fatigue affichée en fin de match pourrait même risquer de laisser filer le point du nul. Après deux matches sans victoire, Nice devra réagir, dimanche prochain, à Angers. A l’extérieur certes mais dans des conditions sûrement plus favorables tout de même.