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Raphaël Glucksmann se pose en « garant du cap qui s’est dégagé à gauche »

La tête de liste PS-Place publique a estimé mardi soir qu' »il n’y aura pas de retour en arrière » à gauche après les élections européennes du 9 juin.

Raphaël Glucksmann réfléchit déjà à la suite. « Pas de retour » possible à gauche après le 9 juin, a prévenu mardi soir la tête de liste socialiste, se faisant passer pour « garant » du cours qui a émergé pendant la campagne. A moins de deux semaines des élections européennes, l’essayiste de 44 ans reste largement en tête des intentions de vote à gauche, créditée d’environ 14% dans les sondages, non loin de la liste du camp présidentiel menée par Valérie Hayer. « J’ai une direction extrêmement claire : je veux réveiller la gauche française pro-européenne et humaniste »a relevé sur France 2 l’eurodéputé qui, bien qu’ayant soutenu l’alliance Nupes, n’a jamais caché ses fortes divergences avec le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, notamment sur les dossiers internationaux.

Après les Européens, « il n’y aura pas de retour en arrière (…) Je serai le garant du cap qui s’est dégagé lors de ces élections à gauche et je le ferai sans sourciller, sans faiblir », a promis la tête de liste PS-Place publique. Et de lancer un appel pour le 9 juin à «des millions de Français et de Françaises» qui, lors de la dernière élection présidentielle, « divisé en interne » entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. « J’ai envie de leur dire : il ne faut plus se séparer ».

L’eurodéputé, qui n’a obtenu que 6 % des voix lors des dernières élections européennes de 2019, a fait campagne avec un message clairement pro-européen et pro-Ukraine. Mardi soir, il s’est déclaré favorable à ce que Kiev puisse cibler la Russie avec des missiles livrés par les pays occidentaux. Emmanuel Macron avait estimé peu auparavant depuis l’Allemagne que l’Ukraine devrait être autorisée à « neutraliser » les bases depuis lesquelles Moscou tire ses missiles contre le territoire ukrainien, une position qui ne fait pas l’unanimité dans le camp occidental. « Le front ukrainien menace de s’effondrer parce que nous n’avons pas livré les armes nécessaires (…) parce que nos dirigeants sont restés indolents »a déploré Raphaël Glucksmann, appelant à ne pas arranger « des lignes rouges qui en fait ne sont pas des lignes rouges ».

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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