Il confirme cette annonce, sans en préciser les raisons. Élu pour un troisième mandat consécutif en mars 2020, Ralph Monplaisir souhaite quitter ses fonctions de premier magistrat de la commune. Une démission qui doit être validée pour que le préfet soit effectif.
Ralph Monplair avait déjà annoncé qu’il ne serait pas candidat aux prochaines élections municipales de 2026. Mais sa démission en avril 2024 ne peut que surprendre.
Le principal concerné aurait envoyé sa lettre de démission la semaine dernière. Il n’a pas encore reçu de « notification d’acceptation » du préfet. Ainsi, il reste dans ses fonctions.
La démission est définitive dès son acceptation par le représentant de l’Etat dans le département ou, à défaut de cette acceptation, un mois après que la démission soit réexpédiée par lettre recommandée. Le maire et les adjoints continuent d’exercer leurs fonctions jusqu’à l’installation de leurs successeurs.
Article L2122-15 du Code général des collectivités territoriales
L’intéressé ne souhaite pas se prononcer pour l’instant sur les raisons exactes de cette démission. Mais selon nos informations, cette décision serait motivée par un « état de très grande fatigue ». Le maire ne vient presque plus à la mairie.
Concernant sa succession, même s’il faudra convoquer le conseil municipal pour élire un nouveau maire et ses adjoints, le choix de Ralph Monplaisir est connu de tous. C’est Jean-Marc Boque, l’actuel 4e adjoint, qu’il propose pour le remplacer le moment venu.
Le chef d’entreprise Ralph Monplaisir, né en 1948, est maire de Case Pilote depuis mars 2008. Il a été réélu en mars 2020 pour un troisième mandat consécutif.
Membre de l’Union Progressiste des Citoyens Martiniquais (UPCM), l’appartenance politique de Ralph Monplaisir a évolué puisqu’il a été classé parmi diverses droites, il a également été membre de La République En Marche et du Parti Démocrate Chrétien.
C’est aussi président du SMEM (Syndicat Mixte de l’Energie de la Martinique), établissement en charge de la gestion de l’énergie.
