Qu’est-ce que le diable cornu, ce reptile du désert australien doté d’épines redoutables ?
Vu de près, le diable cornu peut sembler plutôt effrayant… En réalité, avec son poids plume — entre 50 et 90 grammes — ce lézard australien n’a rien d’un grand prédateur. Sauf peut-être pour les fourmis, dont il raffole. Dans un article du 31 août dernier, Live Science revient sur les principales caractéristiques de ce petit habitant du désert australien.
Le diable cornu, capable de boire même sous le sable
Le diable cornu — ou Moloch horridus de son nom scientifique — est une espèce de saurien de la famille des Agamidés. D’une vingtaine de centimètres de long, ce reptile vit dans le désert australien où il s’est acclimaté aux conditions extrêmes. Son anatomie lui permet en effet de survivre malgré les fortes chaleurs et sécheresses de son lieu de vie.
Parmi ses techniques de survie : le diable cornu se cache dans le sable pour se protéger du soleil en cas de pic de chaleur. L’animal est alors capable d’extraire la moindre goutte d’eau de son environnement grâce à des canaux situés entre ses écailles et qui transportent le liquide vers sa bouche, comme une sorte de paille. Le Moloch horridus peut donc s’abreuver en étant simplement en contact avec une surface humide. Un atout de taille pour survivre dans le désert australien.
La suite sous cette publicité
La nature prend son temps…
comme cette publicité !
La nature prend son temps…
comme cette publicité !
Le diable cornu est également capable de changer de couleur pour réguler la température corporelle. Le matin, quand il fait plus frais, le reptile arbore un brun terne et, au fil de la journée alors que les températures grimpent, il devient jaune pâle. Une coloration claire de son corps aiderait probablement à refléter le soleil et lui permettrait ainsi d’éviter de surchauffer, précise Live Science.
Les techniques du Moloch horridus pour se protéger de ses prédateurs
Cette capacité à changer de couleur serait également utilisée par le diable cornu pour se cacher de ses prédateurs. Pour décourager ces derniers, le petit animal peut également compter sur les pointes, de la taille d’une épine de rose, dont son corps est couvert. Car qui s’y frotte, s’y pique… Ces épines sont en effet capables de lacérer une bouche ou un estomac, précise Ouest France.
La suite sous cette publicité
La nature prend son temps…
comme cette publicité !
Le diable cornu est aussi capable de gonfler sa poitrine afin de paraître plus gros face à une menace. Sa démarche lente et saccadée est également un bon moyen de dérouter ses prédateurs, qui repèrent généralement plus facilement une proie qui fuit rapidement, précise Live Science. Le diable cornu serait par ailleurs immunisé contre le venin des fourmis, précisez 20 minutes, ce qui lui permettrait d’en manger jusqu’à 2 000 à chaque repas.
Doté de deux grandes pointes de chaque côté de son museau ainsi que d’une petite boule sur la nuque, le diable cornu tient son nom scientifique Moloch horridus du poème du britannique John Milton « Paradis perdu »dans lequel figure le dieu cananéen Moloch, à qui l’on sacrifie des enfants, précise Live Science. Un nom effrayant pour une créature finalement pas si menaçante.
GrP1